Gautier Capuçon
Souvenirs
3 CD Erato
À tout juste 40 ans, avec à son actif une carrière exemplaire, Gautier Capuçon évoque le temps qui a passé depuis ses cinq ans, le commencement de son duo ininterrompu avec son violoncelle. Ses professeurs évoquent ses débuts avec affection et admiration, heureux du contact conservé et de la volonté de transmettre ce qu’il a appris et développé dans des master classes.
En 3 CD, le violoncelliste se plaît à se rappeler et à reprendre. Le premier CD est tout entier consacré à des œuvres pour violoncelle seul. Le choix est fort éclectique, passant de la première Suite de Bach (BWV 1007), splendide, à la Sonate no 8 de Kodaly, aux sonorités subtilement populaires et très pensées à la fois. Il poursuit avec les trois extraordinaires Strophes sur le nom de Sacher de Dutilleux, sans doute plus cérébrales, mais suscitant une atmosphère délicate, comme celle que créent les premières brumes d’automne à la campagne, pour terminer avec Campos et son Ambre.
Les deux autres CD rassemblent des fragments d’œuvres qu’il a enregistrées sous la direction de très grands chefs, souvent des amis ou en formation de chambre avec des proches. C’est certainement un choix passablement jubilatoire, comme l’ont été au demeurant les opus du premier CD. Sont présentes des œuvres de Schubert, tels le premier trio ou la Sonate Arpeggione, Schumann ( le concerto pour violoncelle, le quatuor avec piano ou encore le (Schwanengesang) mais aussi Haydn, Massenet, Beethoven, Franck ou Fauré, sans oublier Tchaikowsky, Shostakovich, Kreisler, Elgar ou encore Mendelssohn.
L’éventail est riche, peut-être un peu facile tant y sont présents les tubes, comme la Méditation de Thaïs ou le Cygne du Carnaval des animaux de Saint-Saens, mais ne boudons pas notre plaisir. Gautier Capuçon nous fait vivre près de quatre heures fort agréables.
Danielle Anex-Cabanis
À tout juste 40 ans, avec à son actif une carrière exemplaire, Gautier Capuçon évoque le temps qui a passé depuis ses cinq ans, le commencement de son duo ininterrompu avec son violoncelle. Ses professeurs évoquent ses débuts avec affection et admiration, heureux du contact conservé et de la volonté de transmettre ce qu’il a appris et développé dans des master classes.
En 3 CD, le violoncelliste se plaît à se rappeler et à reprendre. Le premier CD est tout entier consacré à des œuvres pour violoncelle seul. Le choix est fort éclectique, passant de la première Suite de Bach (BWV 1007), splendide, à la Sonate no 8 de Kodaly, aux sonorités subtilement populaires et très pensées à la fois. Il poursuit avec les trois extraordinaires Strophes sur le nom de Sacher de Dutilleux, sans doute plus cérébrales, mais suscitant une atmosphère délicate, comme celle que créent les premières brumes d’automne à la campagne, pour terminer avec Campos et son Ambre.
Les deux autres CD rassemblent des fragments d’œuvres qu’il a enregistrées sous la direction de très grands chefs, souvent des amis ou en formation de chambre avec des proches. C’est certainement un choix passablement jubilatoire, comme l’ont été au demeurant les opus du premier CD. Sont présentes des œuvres de Schubert, tels le premier trio ou la Sonate Arpeggione, Schumann ( le concerto pour violoncelle, le quatuor avec piano ou encore le (Schwanengesang) mais aussi Haydn, Massenet, Beethoven, Franck ou Fauré, sans oublier Tchaikowsky, Shostakovich, Kreisler, Elgar ou encore Mendelssohn.
L’éventail est riche, peut-être un peu facile tant y sont présents les tubes, comme la Méditation de Thaïs ou le Cygne du Carnaval des animaux de Saint-Saens, mais ne boudons pas notre plaisir. Gautier Capuçon nous fait vivre près de quatre heures fort agréables.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 03/11/2021 à 19:38, mis à jour le 09/11/2021 à 19:39.