Halle aux grains
> 15 octobre
Promenades poétiques
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Lio Kuokman, direction
Michael Barenboim, violon
Lio Kuokman dirige lesTableaux d’une expositionde Modeste Moussorgski (dans l’orchestration de Maurice Ravel) sans partition. Dans un déluge de feu où crépitent rythmes et harmoniques, son inspiration débridée insuffle à son orchestre d’un soir la création de scènes à la réalité tangible. Chaque personnage, chaque lieu ou paysage semblent s’animer et décrivent une gigantesque fresque quasi cinématographique.
Plus tôt dans la soirée, c’est avec la même application qu’il mît en valeur l’étrange et très poétique suite Wu Xing (les cinq éléments) du compositeur franco-chinois contemporain Qigang Chen et le concerto pour violon n°2 de Félix Mendelssohn.
Dans ce dernier, le soliste, Michael Barenboim, dont on remarque l’envolée lyrique permanente, s’attache à en souligner la pure poésie romantique. Sa chaleureuse sonorité alliée au soutien engagé de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse exposent l’incandescence de la partition où son chant si pur résonnera longtemps… Un très beau concert.
Jean-Félix Marquette
Michael Barenboim, violon
Lio Kuokman dirige lesTableaux d’une expositionde Modeste Moussorgski (dans l’orchestration de Maurice Ravel) sans partition. Dans un déluge de feu où crépitent rythmes et harmoniques, son inspiration débridée insuffle à son orchestre d’un soir la création de scènes à la réalité tangible. Chaque personnage, chaque lieu ou paysage semblent s’animer et décrivent une gigantesque fresque quasi cinématographique.
Plus tôt dans la soirée, c’est avec la même application qu’il mît en valeur l’étrange et très poétique suite Wu Xing (les cinq éléments) du compositeur franco-chinois contemporain Qigang Chen et le concerto pour violon n°2 de Félix Mendelssohn.
Dans ce dernier, le soliste, Michael Barenboim, dont on remarque l’envolée lyrique permanente, s’attache à en souligner la pure poésie romantique. Sa chaleureuse sonorité alliée au soutien engagé de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse exposent l’incandescence de la partition où son chant si pur résonnera longtemps… Un très beau concert.
Jean-Félix Marquette
Publié le 28/10/2021 à 09:13, mis à jour le 28/10/2021 à 09:21.