Kim André Arnesen
Holy Spirit Mass
CD Decca
Compositeur foisonnant s’il en est, Kim André Arnesen nous livre son dernier opus, qui cette fois-ci se teinte d’une douce nostalgie. Là encore, le compositeur se tourne vers la musique chorale, son répertoire de prédilection, excepté pour la dernière plage de son disque dont nous reparlerons.
Très influencé par la musique cinématographique, et les compositeurs français du début XXe, Kim André Arnesen n’a de cesse d‘explorer un langage tonal, à la manière d’Arvo Pärt.
Comme à l’accoutumé, Arnesen écrit pour mettre en valeur la voix, la magnifier sans la dénaturer. L’accompagnement orchestral n’est là qu’en tant qu’écrin, où le chœur évolue au premier plan.
D’un langage tonal, faisant penser à Gabriel Fauré quelques fois, cette musique nous touche par sa sincérité.
Le chœur d’une remarquable homogénéité sait se sortir sans peine de la difficulté de ces pages (Les sopranos dans le dernier mouvement du Creator Spirit, où les passages très tendues vocalement sont exécutés sans se départir).
La pièce Font of Life nous ramène à une atmosphère apaisée, où le compositeur excelle. Dissonances maniées avec parcimonie, avec juste ce qu’il faut de tensions pour relancer le discours.
The Spirit’s Work est sans doute la pièce la plus influencée par la musique de cinéma: avec son accompagnement des cordes en rythme obsédant fait penser inévitablement à Enio Morricone.
L’Alleluia (plage 16) débute par un incipit grégorien pour déboucher sur un majestueux passage déclamé.
Paradoxalement, Peace – un morceau instrumental – est une des plages les plus touchantes de ce disque. On ne peut pas éviter de penser à la bande originale du film La Liste de Schindler (de John williams) en l’écoutant.
Une musique servie par des interprètes investis et à la hauteur des exigences de ces pages qui gagne à être davantage connue.
Très belle prise de son, transparente et précise.
Michel Pertile
Compositeur foisonnant s’il en est, Kim André Arnesen nous livre son dernier opus, qui cette fois-ci se teinte d’une douce nostalgie. Là encore, le compositeur se tourne vers la musique chorale, son répertoire de prédilection, excepté pour la dernière plage de son disque dont nous reparlerons.
Très influencé par la musique cinématographique, et les compositeurs français du début XXe, Kim André Arnesen n’a de cesse d‘explorer un langage tonal, à la manière d’Arvo Pärt.
Comme à l’accoutumé, Arnesen écrit pour mettre en valeur la voix, la magnifier sans la dénaturer. L’accompagnement orchestral n’est là qu’en tant qu’écrin, où le chœur évolue au premier plan.
D’un langage tonal, faisant penser à Gabriel Fauré quelques fois, cette musique nous touche par sa sincérité.
Le chœur d’une remarquable homogénéité sait se sortir sans peine de la difficulté de ces pages (Les sopranos dans le dernier mouvement du Creator Spirit, où les passages très tendues vocalement sont exécutés sans se départir).
La pièce Font of Life nous ramène à une atmosphère apaisée, où le compositeur excelle. Dissonances maniées avec parcimonie, avec juste ce qu’il faut de tensions pour relancer le discours.
The Spirit’s Work est sans doute la pièce la plus influencée par la musique de cinéma: avec son accompagnement des cordes en rythme obsédant fait penser inévitablement à Enio Morricone.
L’Alleluia (plage 16) débute par un incipit grégorien pour déboucher sur un majestueux passage déclamé.
Paradoxalement, Peace – un morceau instrumental – est une des plages les plus touchantes de ce disque. On ne peut pas éviter de penser à la bande originale du film La Liste de Schindler (de John williams) en l’écoutant.
Une musique servie par des interprètes investis et à la hauteur des exigences de ces pages qui gagne à être davantage connue.
Très belle prise de son, transparente et précise.
Michel Pertile
Publié le 04/10/2021 à 19:40, mis à jour le 04/10/2021 à 19:41.