Trio Talweg
Franz Schubert
Trio n°1 D. 898, Notturno D. 897, Auf dem Strom. CD NoMad Music.
C’est avec le plus grand plaisir que nous retrouvons le trio Talweg dans ce nouvel opus consacré à Schubert. Nous avions déjà beaucoup aimé leur précédent disque (voir l’article sur leur CD Ravel Piazzola).
Comme à chaque fois, le trio nous gratifie d’une transcription, ici le lied Auf dem Strom, qui à l’origine est écrit pour cor piano et voix. L’équilibre si particulier de ce lied est totalement respecté: le violon jouant la partie chant en y apportant toute la vocalité et sa sensibilité. La partie de cor est confiée au violoncelle dans le registre aigu donnant une couleur ténue et subtile, nous laissant admiratif sur le travail de transcription effectué. Nos interprètes l’ont bien compris: dans les lieder de Schubert, le piano (et le cor, comme c’est le cas ici), sert d’écrin à la voix, il campent un paysage où le chanteur doit s’installer sans entrer en rivalité avec son accompagnateur.
La discographie du trio en si bémol majeur contient son lot de très belles versions: citons par exemple, les deux versions du Beaux Arts trio ou celle du trio Wanderer. Le trio Talweg fait partie du groupe de tête, avec beaucoup de raffinement pour le second mouvement: où le début, avec le solo du violoncelle nous emporte totalement, avec une gradation dans les nuances très étudiée, sans jamais en faire trop.
Le dernier mouvement nous transporte dans un rondo plein d’humour et de brillance où nos interprètes sont pleins d’élégance et de fraicheur.
Un CD à ne pas rater.
Michel Pertile
C’est avec le plus grand plaisir que nous retrouvons le trio Talweg dans ce nouvel opus consacré à Schubert. Nous avions déjà beaucoup aimé leur précédent disque (voir l’article sur leur CD Ravel Piazzola).
Comme à chaque fois, le trio nous gratifie d’une transcription, ici le lied Auf dem Strom, qui à l’origine est écrit pour cor piano et voix. L’équilibre si particulier de ce lied est totalement respecté: le violon jouant la partie chant en y apportant toute la vocalité et sa sensibilité. La partie de cor est confiée au violoncelle dans le registre aigu donnant une couleur ténue et subtile, nous laissant admiratif sur le travail de transcription effectué. Nos interprètes l’ont bien compris: dans les lieder de Schubert, le piano (et le cor, comme c’est le cas ici), sert d’écrin à la voix, il campent un paysage où le chanteur doit s’installer sans entrer en rivalité avec son accompagnateur.
La discographie du trio en si bémol majeur contient son lot de très belles versions: citons par exemple, les deux versions du Beaux Arts trio ou celle du trio Wanderer. Le trio Talweg fait partie du groupe de tête, avec beaucoup de raffinement pour le second mouvement: où le début, avec le solo du violoncelle nous emporte totalement, avec une gradation dans les nuances très étudiée, sans jamais en faire trop.
Le dernier mouvement nous transporte dans un rondo plein d’humour et de brillance où nos interprètes sont pleins d’élégance et de fraicheur.
Un CD à ne pas rater.
Michel Pertile
Publié le 18/05/2021 à 23:57, mis à jour le 18/05/2021 à 23:58.