Mūza Rubackytė
Léopold Godowsky, Karol Szymanowsky
Album: CD Ligia
Récital: Salle Gaveau
Livre: Née sous un piano, Ed. Odovia
L’excellente pianiste Mūza Rubackytė nous comble avec à la fois un nouvel enregistrement et un livre de souvenirs!
Ce nouveau récital est en grande partie dédié à son compatriote Léopold Godowsky et à sa Sonate pour piano en mi mineur. Mūza Rubackytė a toujours eu un intérêt certain pour les œuvres rares. Les dimensions imposantes de cette sonate donne à notre interprète l’occasion de brosser une vaste fresque romantique. Son toucher sensible oscille entre humour et gravité. Mūza Rubackytė y distille une savante dose de mélancolie qui confine à la tristesse: toute l’âme slave. Les Préludes de Karol Szymanowsky sont de véritables petits bijoux, de délicates petites esquisses avec, au cœur, le Prélude n°5, puissant, jaillissant. Mūza Rubackytė aborde ce cycle étrange et mystérieux avec une infinie finesse toute intériorisée. Notons encore la qualité remarquable du livret très bien documenté.
Dans son livre de souvenirs: Née sous un piano, Mūza Rubackytė évoque ses années d’apprentissage et sa confrontation au terrible régime soviétique qui l’oblige à jouer «dans des usines de poulets ou cochons» mais sous le regard de retraités qui venaient avec leurs partitions. Son arrivée à Paris est drôle, elle trouve la capitale «à taille humaine» et Notre-Dame petite! Mais que de romantisme dans cette montée du col du Tourmalet sous un impressionnant orage qu’elle n’hésite pas à qualifier de «moment magique, surréaliste, romantique»!
Tout est dit, Mūza Rubackytė est une grande, vraie romantique, son art le prouve.
Marc Laborde
Écouter sur Apple Music
Récital: Salle Gaveau
Livre: Née sous un piano, Ed. Odovia
L’excellente pianiste Mūza Rubackytė nous comble avec à la fois un nouvel enregistrement et un livre de souvenirs!
Ce nouveau récital est en grande partie dédié à son compatriote Léopold Godowsky et à sa Sonate pour piano en mi mineur. Mūza Rubackytė a toujours eu un intérêt certain pour les œuvres rares. Les dimensions imposantes de cette sonate donne à notre interprète l’occasion de brosser une vaste fresque romantique. Son toucher sensible oscille entre humour et gravité. Mūza Rubackytė y distille une savante dose de mélancolie qui confine à la tristesse: toute l’âme slave. Les Préludes de Karol Szymanowsky sont de véritables petits bijoux, de délicates petites esquisses avec, au cœur, le Prélude n°5, puissant, jaillissant. Mūza Rubackytė aborde ce cycle étrange et mystérieux avec une infinie finesse toute intériorisée. Notons encore la qualité remarquable du livret très bien documenté.
Dans son livre de souvenirs: Née sous un piano, Mūza Rubackytė évoque ses années d’apprentissage et sa confrontation au terrible régime soviétique qui l’oblige à jouer «dans des usines de poulets ou cochons» mais sous le regard de retraités qui venaient avec leurs partitions. Son arrivée à Paris est drôle, elle trouve la capitale «à taille humaine» et Notre-Dame petite! Mais que de romantisme dans cette montée du col du Tourmalet sous un impressionnant orage qu’elle n’hésite pas à qualifier de «moment magique, surréaliste, romantique»!
Tout est dit, Mūza Rubackytė est une grande, vraie romantique, son art le prouve.
Marc Laborde
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Publié le 06/04/2021 à 21:26, mis à jour le 06/04/2021 à 22:43.