Halle aux grains
> 6 février
Résonnent les chants profonds
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Leo McFall, direction
David Fray, piano
Le concerto pour piano n°20 en ré mineur de Wolfgang Amadeus Mozart, le préféré de nombreux mélomanes et de nombreux pianistes , a toujours les faveurs du public, ce soir absent (du moins en présenciel) pour cause de crise sanitaire.
David Fray y a quelque chose à dire à l’image des cadences rares qu’il exécute: dans le premier mouvement il combine celle, célèbre, de Beethoven avec celles de Paul Badura-Skoda et de Clara Haskil et dans le troisième mouvement il expose celle, assez «délurée», de Edwin Fischer.
Sa lecture, échevelée et romantique, s’ancre définitivement dans une vision où le tragique le dispute à la gravité, où un pâle sourire éclaire avec bonheur cette intense confidence funèbre.
Son toucher varié et créatif structure grandement cette vision malgré l’accompagnement, sobre et rigoureux, mais un petit peu en retrait de Leo McFall.
Son dialogue avec, notamment, les vents de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse reste, par contre, toujours imaginatif et, au final ne peut que nous charmer.
La symphonie n°9 en Ut majeur de Franz Schubert, sous la baguette tout aussi rigoureuse de Leo McFall, joue de contrastes rythmiques particulièrement soignés. Cette musique à la grandeur revendiquée respire pleinement avec une volonté inexorable qui illumine particulièrement le Scherzo aussi léger qu’élégant. Le Final, impérial, affiche résolument son pedigree romantique. Et nous, nous disons simplement Bravo!
Jean-Félix Marquette
David Fray, piano
Le concerto pour piano n°20 en ré mineur de Wolfgang Amadeus Mozart, le préféré de nombreux mélomanes et de nombreux pianistes , a toujours les faveurs du public, ce soir absent (du moins en présenciel) pour cause de crise sanitaire.
David Fray y a quelque chose à dire à l’image des cadences rares qu’il exécute: dans le premier mouvement il combine celle, célèbre, de Beethoven avec celles de Paul Badura-Skoda et de Clara Haskil et dans le troisième mouvement il expose celle, assez «délurée», de Edwin Fischer.
Sa lecture, échevelée et romantique, s’ancre définitivement dans une vision où le tragique le dispute à la gravité, où un pâle sourire éclaire avec bonheur cette intense confidence funèbre.
Son toucher varié et créatif structure grandement cette vision malgré l’accompagnement, sobre et rigoureux, mais un petit peu en retrait de Leo McFall.
Son dialogue avec, notamment, les vents de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse reste, par contre, toujours imaginatif et, au final ne peut que nous charmer.
La symphonie n°9 en Ut majeur de Franz Schubert, sous la baguette tout aussi rigoureuse de Leo McFall, joue de contrastes rythmiques particulièrement soignés. Cette musique à la grandeur revendiquée respire pleinement avec une volonté inexorable qui illumine particulièrement le Scherzo aussi léger qu’élégant. Le Final, impérial, affiche résolument son pedigree romantique. Et nous, nous disons simplement Bravo!
Jean-Félix Marquette
Publié le 28/02/2021 à 17:37, mis à jour le 28/02/2021 à 17:43.