Seiji Ozawa et Martha Argerich
Beethoven, Grieg
Beethoven, concerto pour piano n°2; Grieg, suite Holberg. Mito Chamber Orchestra. CD DECCA.
Alors que nous vivons une période tendue et compliquée, ce CD offre un vrai moment de calme et de sérénité!
Le Mito Chamber Orchestra, dirigé par Seiji Ozawa, est ici à l’honneur.
Tout d’abord Martha Argerich se joint à lui dans le concerto n°2 pour piano de Beethoven. Orchestre et piano, en osmose totale, nous livrent une interprétation lumineuse et d’une clarté limpide. Le phrasé impeccable de la soliste et l’ensemble quasi parfait de l’orchestre créent un dynamisme et une musicalité dont l’auditeur se ravit. Une performance remarquable d’autant plus qu’il s’agit d’un enregistrement public.
La seconde partie du CD est consacrée à la suite Holberg, “dans le style ancien”, de Grieg. Cette oeuvre rend hommage à l’auteur éponyme dano-norvégien du XVIIIe siècle. Grieg y reprend les danses de ce siècle: Sarabande, Gavotte, Musette, Air et Rigaudon. L’écriture qui se veut néo-baroque laisse transparaître discrètement le langage et l’expression romantiques du compositeur. L’occasion est ici donnée aux seuls pupitres de cordes du Mito Chamber Orchestra de s’épanouir pleinement. On apprécie l’élégance, la précision ainsi que la symbiose des musiciens. Une belle découverte!
Enfin, l’Allegro du Divertimento K 136 de Mozart fait la transition entre ces deux temps. Cette pièce est un souvenir d’une surprise faite à Martha Argerich lorsque l’empereur du Japon l’a décoré de l’ordre du soleil levant en 2017. Comme un clin d’oeil amical et affectueux montrant les liens forts qu’entretiennent cet orchestre japonais, son chef et cette interprète légendaire.
Pierre-Jean Schoen
Alors que nous vivons une période tendue et compliquée, ce CD offre un vrai moment de calme et de sérénité!
Le Mito Chamber Orchestra, dirigé par Seiji Ozawa, est ici à l’honneur.
Tout d’abord Martha Argerich se joint à lui dans le concerto n°2 pour piano de Beethoven. Orchestre et piano, en osmose totale, nous livrent une interprétation lumineuse et d’une clarté limpide. Le phrasé impeccable de la soliste et l’ensemble quasi parfait de l’orchestre créent un dynamisme et une musicalité dont l’auditeur se ravit. Une performance remarquable d’autant plus qu’il s’agit d’un enregistrement public.
La seconde partie du CD est consacrée à la suite Holberg, “dans le style ancien”, de Grieg. Cette oeuvre rend hommage à l’auteur éponyme dano-norvégien du XVIIIe siècle. Grieg y reprend les danses de ce siècle: Sarabande, Gavotte, Musette, Air et Rigaudon. L’écriture qui se veut néo-baroque laisse transparaître discrètement le langage et l’expression romantiques du compositeur. L’occasion est ici donnée aux seuls pupitres de cordes du Mito Chamber Orchestra de s’épanouir pleinement. On apprécie l’élégance, la précision ainsi que la symbiose des musiciens. Une belle découverte!
Enfin, l’Allegro du Divertimento K 136 de Mozart fait la transition entre ces deux temps. Cette pièce est un souvenir d’une surprise faite à Martha Argerich lorsque l’empereur du Japon l’a décoré de l’ordre du soleil levant en 2017. Comme un clin d’oeil amical et affectueux montrant les liens forts qu’entretiennent cet orchestre japonais, son chef et cette interprète légendaire.
Pierre-Jean Schoen
Publié le 28/02/2021 à 17:28, mis à jour le 28/02/2021 à 17:30.