Mūza Rubackytė
Dramatic Russian legacy
Dmitri Shostakovich, Mieczysław Weinberg. Mettis String Quartett. CD Ligia.
Cet enregistrement regroupe deux œuvres contemporaines de la seconde guerre mondiale, deux quintettes pour piano de Dmitri Chostakovitch et Mieczysław Weinberg.
Ces deux pages créées en 1940 pour Chostakovitch et 1945 pour Weinberg sont proches par une vision commune de la douleur mêlée à une véritable ironie grinçante.
Le Quintette opus 57 de Chostakovitch s’impose par son sens du grandiose. Après une introduction quasi hiératique du second mouvement, cordes et piano nous plongent dans un climat à la noirceur fantastique, sorte de course à l’abîme inversée. Dans le mouvement suivant, le piano mène la danse accompagné par un quatuor endiablé. Nos interprètes, très concernés, nous délivrent une lecture profonde qui va de pair avec la clarté du propos.
Le Quintette opus 18 de Weinberg est une œuvre composite, souvent énigmatique, parfois violente. Mūza Rubackytė et le Quatuor Mettis restituent fort bien la complexité de cette écriture où le sentiment de douleur semble dominer. L’ombre de la guerre plane, brusquerie des attaques et vivacité du ton en sont l’illustration. Nos cinq instrumentistes servent à merveille les entrelacs complexes de cette musique.
Bonne prise de son pour ce CD d’une belle profondeur.
Marc Laborde
Cet enregistrement regroupe deux œuvres contemporaines de la seconde guerre mondiale, deux quintettes pour piano de Dmitri Chostakovitch et Mieczysław Weinberg.
Ces deux pages créées en 1940 pour Chostakovitch et 1945 pour Weinberg sont proches par une vision commune de la douleur mêlée à une véritable ironie grinçante.
Le Quintette opus 57 de Chostakovitch s’impose par son sens du grandiose. Après une introduction quasi hiératique du second mouvement, cordes et piano nous plongent dans un climat à la noirceur fantastique, sorte de course à l’abîme inversée. Dans le mouvement suivant, le piano mène la danse accompagné par un quatuor endiablé. Nos interprètes, très concernés, nous délivrent une lecture profonde qui va de pair avec la clarté du propos.
Le Quintette opus 18 de Weinberg est une œuvre composite, souvent énigmatique, parfois violente. Mūza Rubackytė et le Quatuor Mettis restituent fort bien la complexité de cette écriture où le sentiment de douleur semble dominer. L’ombre de la guerre plane, brusquerie des attaques et vivacité du ton en sont l’illustration. Nos cinq instrumentistes servent à merveille les entrelacs complexes de cette musique.
Bonne prise de son pour ce CD d’une belle profondeur.
Marc Laborde
Publié le 12/12/2020 à 17:56, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.