Benjamin Britten
Canticles
Cyrille Dubois, Anne Le Bozec, Paul-Antoine Bénos-Djian, Vladimir Dubois, Pauline Hass, Marc Mauillon. CD NoMadMusic.
Ce programme rassemble les Canticles, du compositeur anglais. Ces pièces, n’ont aucune structure commune entre elles: les effectifs, les proportions, l’écriture, varient de l’une à l’autre.
On sent très bien la familiarité du ténor Cyrille Dubois avec ce répertoire anglais: diction parfaite mais aussi compréhension de cette musique raffinée et toute en retenue (Premier Canticle).
Le quatrième Canticle est marqué par une écriture plus orchestrale du piano. Anne Le Bozec déploie tout un chatoiement et dépeint un paysage dans lequel Le trio vocal s’exprime tout en sobriété, faisant confiance à la théâtralité de cette musique, sans en rajouter.
Le troisième Canticle est sans doute le plus tourmenté: une phrase musicale revient comme obsessionnelle au ténor. Cor et piano ponctuant par des interludes un discours vocal épuré à l’extrême, où toute la sensibilité de Cyrille Dubois nous captive littéralement.
Le deuxième Canticle est pratiquement un petit opéra, de part sa proportion: c’est le plus long des cinq, et de part son écriture demeurant très théâtrale, où Abraham et Isaac se répondent tour à tour. On y perçoit une volonté de servir la langue anglaise, avec une fluidité, une intelligibilité jamais prise en défaut par nos interprètes.
Un disque à la programmation audacieuse, servi par de grands musiciens.
Très belle prise de son: beaucoup de relief et de précision.
Michel Pertile
Ce programme rassemble les Canticles, du compositeur anglais. Ces pièces, n’ont aucune structure commune entre elles: les effectifs, les proportions, l’écriture, varient de l’une à l’autre.
On sent très bien la familiarité du ténor Cyrille Dubois avec ce répertoire anglais: diction parfaite mais aussi compréhension de cette musique raffinée et toute en retenue (Premier Canticle).
Le quatrième Canticle est marqué par une écriture plus orchestrale du piano. Anne Le Bozec déploie tout un chatoiement et dépeint un paysage dans lequel Le trio vocal s’exprime tout en sobriété, faisant confiance à la théâtralité de cette musique, sans en rajouter.
Le troisième Canticle est sans doute le plus tourmenté: une phrase musicale revient comme obsessionnelle au ténor. Cor et piano ponctuant par des interludes un discours vocal épuré à l’extrême, où toute la sensibilité de Cyrille Dubois nous captive littéralement.
Le deuxième Canticle est pratiquement un petit opéra, de part sa proportion: c’est le plus long des cinq, et de part son écriture demeurant très théâtrale, où Abraham et Isaac se répondent tour à tour. On y perçoit une volonté de servir la langue anglaise, avec une fluidité, une intelligibilité jamais prise en défaut par nos interprètes.
Un disque à la programmation audacieuse, servi par de grands musiciens.
Très belle prise de son: beaucoup de relief et de précision.
Michel Pertile
Publié le 12/12/2020 à 17:42, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.