Kian Soltani
Dvořák, Concerto pour violoncelle
Antonín Dvořák, Concerto pour violoncelle; arrangements pour violoncelle solo et ensemble de violoncelles. Kian Soltani, violoncelle; Staatskapelle de Berlin, direction Daniel Barenboim. CD Deutsche Grammophon.
Cet enregistrement propose deux volets: le célèbre concerto pour violoncelle suivi de cinq pièces pour un ensemble de violoncelles.
Proposer une nouvelle version de ce monument qu’est le concerto pour violoncelle relève du défi. Kian Soltani, jeune violoncelliste d’origine iranienne, le relève avec brio. Son interprétation est précise, la virtuosité totalement maîtrisée. Le dialogue avec l’orchestre est parfait, montrant en cela la complicité et l’osmose qui semblent s’être construites entre le violoncelliste et Daniel Barenboim (que l’on retrouve comme pianiste avec Kian Soltani dans un autre CD consacré à Mozart, toujours chez Deutsche Grammophon).
Saluons également la superbe prestation de la Staatskapelle de Berlin. La direction magistrale de Barenboim donne toute l’énergie et la fougue espérées, notamment par des variations de tempi et de nuances captivantes. Tous les pupitres de l’orchestre sont de grande qualité, avec une mention spéciale pour les cuivres, et notamment les cors.
La seconde partie du programme, consacré à des transcriptions, fait entendre avec Kian Soltani le groupe des violoncellistes du même orchestre. On retrouve avec plaisir le célèbre second mouvement de la symphonie du nouveau monde. Les autres pièces, moins connues, sont issues de lieder, d’une pièce pour violon et piano ou d’autres destinées à l’orchestre. Les voix chaudes des violoncelles transmettent toute l’émotion de cette musique, le soliste s’aventurant parfois dans des registres aigus peu conventionnels pour l’instrument mais vraiment magnifiques.
Un bel hymne au violoncelle.
Pierre-Jean Schoen
Cet enregistrement propose deux volets: le célèbre concerto pour violoncelle suivi de cinq pièces pour un ensemble de violoncelles.
Proposer une nouvelle version de ce monument qu’est le concerto pour violoncelle relève du défi. Kian Soltani, jeune violoncelliste d’origine iranienne, le relève avec brio. Son interprétation est précise, la virtuosité totalement maîtrisée. Le dialogue avec l’orchestre est parfait, montrant en cela la complicité et l’osmose qui semblent s’être construites entre le violoncelliste et Daniel Barenboim (que l’on retrouve comme pianiste avec Kian Soltani dans un autre CD consacré à Mozart, toujours chez Deutsche Grammophon).
Saluons également la superbe prestation de la Staatskapelle de Berlin. La direction magistrale de Barenboim donne toute l’énergie et la fougue espérées, notamment par des variations de tempi et de nuances captivantes. Tous les pupitres de l’orchestre sont de grande qualité, avec une mention spéciale pour les cuivres, et notamment les cors.
La seconde partie du programme, consacré à des transcriptions, fait entendre avec Kian Soltani le groupe des violoncellistes du même orchestre. On retrouve avec plaisir le célèbre second mouvement de la symphonie du nouveau monde. Les autres pièces, moins connues, sont issues de lieder, d’une pièce pour violon et piano ou d’autres destinées à l’orchestre. Les voix chaudes des violoncelles transmettent toute l’émotion de cette musique, le soliste s’aventurant parfois dans des registres aigus peu conventionnels pour l’instrument mais vraiment magnifiques.
Un bel hymne au violoncelle.
Pierre-Jean Schoen
Publié le 21/11/2020 à 17:51, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.