Brahms Symphonies
Philippe Jordan, Symphonique de Vienne
Coffret de 4 CD distribution Socadisc (Sony pour l’Allemagne).
Philippe Jordan dont nous connaissons les qualités de chef d’orchestre notamment à l’opéra, s’attaque aux quatre symphonies de Brahms à la tête de son Symphonique de Vienne. Cette nouvelle lecture de partitions bien ou trop connues peine à nous convaincre complètement malgré ce casting quatre étoiles, peut-être en partie par une prise de son qui semble parfois peu précise.
La première Symphonie s’impose par des phrases amples placées sous le signe d’un véritable dramatisme. Le tissu orchestral est beau, chatoyant, riches de couleurs. Cette page classique triomphe dans un crescendo final parfaitement maîtrisé. La deuxième Symphonie, sorte de «Pastorale» est traitée avec plus de légèreté notamment l’élégant premier mouvement.
L’illustre troisième Symphonie se déroule sans difficulté. Il faut attendre la quatrième Symphonie avec ses attaques très vives pour que notre maestro trouve une vraie vitesse de croisière. L’introduction est ciselée. Cette lecture, la plus inspirée du cycle, est sans conteste la plus réussie.
Marc Laborde
Philippe Jordan dont nous connaissons les qualités de chef d’orchestre notamment à l’opéra, s’attaque aux quatre symphonies de Brahms à la tête de son Symphonique de Vienne. Cette nouvelle lecture de partitions bien ou trop connues peine à nous convaincre complètement malgré ce casting quatre étoiles, peut-être en partie par une prise de son qui semble parfois peu précise.
La première Symphonie s’impose par des phrases amples placées sous le signe d’un véritable dramatisme. Le tissu orchestral est beau, chatoyant, riches de couleurs. Cette page classique triomphe dans un crescendo final parfaitement maîtrisé. La deuxième Symphonie, sorte de «Pastorale» est traitée avec plus de légèreté notamment l’élégant premier mouvement.
L’illustre troisième Symphonie se déroule sans difficulté. Il faut attendre la quatrième Symphonie avec ses attaques très vives pour que notre maestro trouve une vraie vitesse de croisière. L’introduction est ciselée. Cette lecture, la plus inspirée du cycle, est sans conteste la plus réussie.
Marc Laborde
Publié le 06/10/2020 à 18:54, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.