Flavio Varani
Heitor Villa-Lobos
Heitor Villa-Lobos. Flavio Varani, piano. Danças caracteristicas africanas W 085, Bachianas Brasileiras n°4 W 264, Ciclo Brasileiro W 374 ( n°2: Impressoes seresteiras, n°3: Festa do Sertao), Chôros n°1 tipico W 161, Carnaval das criancas brasileiras W 157, Cirandas W 220 n°8: Vamos atras da serra, Calunga. CD Azur classical.
Le célèbre pianiste brésilien Flavio Varani interprète ici des oeuvres de son compatriote Heitor Villa-Lobos. Grâce à sa virtuosité absolue, sa lecture particulièrement intelligible, son jeu d’une grande acuité musicale, Flavio Varani maîtrise brillamment le discours. Après quelques pages quelque peu austères (Danças caracteristicas africanas, Bachianas brasileiras n°4 et les pièces n°2 et 3 du Ciclo Brasileiro) dans une interprètation sans concessions, l’enregistrement s’illumine peu à peu avec des pages plus festives (Chôros n°1 tipico, Carnaval das criancas brasileiras, Cirandas n°8).
Le Coral , canto do Sertao, extrait de la 4e suite Bachianas brasileiras, plein d’aspérités avec dans le largo cette note répétée quasi obsessionelle (si b) témoigne de la juste rudesse du ton pour évoquer ce désert du Sertao.
Dans le Chôros n°1 Tipico (une transcription magnifique signée Odmar Amaral Gurgel), le velouté et la sensualité du toucher qui rappellent l’instrument d’origine, la guitare, nous envoûtent réellement. Dans le Carnaval d’enfants brésiliens, le pianiste exprime la spontanéité, la joie parfois et toute la fantaisie du propos dans un feu d’artifice de couleurs. Flavio Varani aborde la huitième des Cirandas (rondes) "Vamos atras da serra, Calunga" de manière symphonique utilisant les multiples ressources sonores du piano (son percussif, toucher du plus legatissimo au plus puissant staccato, résonances, variété des nuances) pour illustrer différents instruments et plans sonores.
Un disque magistral qui eût cependant mérité une meilleure qualité de piano.
Anne Grafteaux Geli
Le célèbre pianiste brésilien Flavio Varani interprète ici des oeuvres de son compatriote Heitor Villa-Lobos. Grâce à sa virtuosité absolue, sa lecture particulièrement intelligible, son jeu d’une grande acuité musicale, Flavio Varani maîtrise brillamment le discours. Après quelques pages quelque peu austères (Danças caracteristicas africanas, Bachianas brasileiras n°4 et les pièces n°2 et 3 du Ciclo Brasileiro) dans une interprètation sans concessions, l’enregistrement s’illumine peu à peu avec des pages plus festives (Chôros n°1 tipico, Carnaval das criancas brasileiras, Cirandas n°8).
Le Coral , canto do Sertao, extrait de la 4e suite Bachianas brasileiras, plein d’aspérités avec dans le largo cette note répétée quasi obsessionelle (si b) témoigne de la juste rudesse du ton pour évoquer ce désert du Sertao.
Dans le Chôros n°1 Tipico (une transcription magnifique signée Odmar Amaral Gurgel), le velouté et la sensualité du toucher qui rappellent l’instrument d’origine, la guitare, nous envoûtent réellement. Dans le Carnaval d’enfants brésiliens, le pianiste exprime la spontanéité, la joie parfois et toute la fantaisie du propos dans un feu d’artifice de couleurs. Flavio Varani aborde la huitième des Cirandas (rondes) "Vamos atras da serra, Calunga" de manière symphonique utilisant les multiples ressources sonores du piano (son percussif, toucher du plus legatissimo au plus puissant staccato, résonances, variété des nuances) pour illustrer différents instruments et plans sonores.
Un disque magistral qui eût cependant mérité une meilleure qualité de piano.
Anne Grafteaux Geli
Publié le 15/09/2020 à 18:05, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.