Alessandro Sacarlatti
Il Martirio de Santa Teodosia
De Negri, Gonzalez Toro, Dolcini, Pichanick. Les Accents avec Thibault Noally à la direction. CD Aparte.
Sainte Théodosie, martyre du début du IVe siècle, semble n’avoir inspiré que le grand A. Scarlatti, seul compositeur à avoir consacré un oratorio à cette figure des premiers chrétiens. Mais quel oratorio!
Il s’agit d’une œuvre toute de douleur qui conduit à l’abîme: la mort dans d’atroces souffrances de la sainte qui avait refusé l’amour du fils du gouverneur romain de Césarée. Car, là est tout le génie du compositeur: centrer exclusivement sa partition sur ce refus de compromission, faisant de Théodosie une figure extatique, sublime.
La composition est d’une grande inspiration avec de belles trouvailles d’écriture. Les airs de la martyre sont magnifiques de tendresse et de beauté, Emmanuelle De Negri trouve ici un rôle d’élection, sachant allier pyrotechnie vocale et douceur: remarquable. Toujours précis, Emiliano Gonzalez Toro est un jeune romain touché par la grâce. Renato Dolcini prête les couleurs sombres de sa voix au terrible et inflexible gouverneur romain.
L’ensemble Les Accents, dirigé avec rigueur et vivacité par T. Noally, nous livre une fort belle lecture de ce très bel oratorio, ici ressuscité pour notre plus grand bonheur.
Marc Laborde
Sainte Théodosie, martyre du début du IVe siècle, semble n’avoir inspiré que le grand A. Scarlatti, seul compositeur à avoir consacré un oratorio à cette figure des premiers chrétiens. Mais quel oratorio!
Il s’agit d’une œuvre toute de douleur qui conduit à l’abîme: la mort dans d’atroces souffrances de la sainte qui avait refusé l’amour du fils du gouverneur romain de Césarée. Car, là est tout le génie du compositeur: centrer exclusivement sa partition sur ce refus de compromission, faisant de Théodosie une figure extatique, sublime.
La composition est d’une grande inspiration avec de belles trouvailles d’écriture. Les airs de la martyre sont magnifiques de tendresse et de beauté, Emmanuelle De Negri trouve ici un rôle d’élection, sachant allier pyrotechnie vocale et douceur: remarquable. Toujours précis, Emiliano Gonzalez Toro est un jeune romain touché par la grâce. Renato Dolcini prête les couleurs sombres de sa voix au terrible et inflexible gouverneur romain.
L’ensemble Les Accents, dirigé avec rigueur et vivacité par T. Noally, nous livre une fort belle lecture de ce très bel oratorio, ici ressuscité pour notre plus grand bonheur.
Marc Laborde
Publié le 16/07/2020 à 12:32, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.