Diana Damrau
Richard Strauss
Richard Strauss, Vier letzte lieder, lieder. Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks. Mariss Jansons. Helmut Deutsch Piano. CD Erato.
Pour ces quatre derniers lieder de Strauss, beaucoup d’interprètes s’y sont essayés et peu d’entre eux en ont surmontés les difficultés. ( citons les très belles versions d’Elisabeth Shwarzkopf, Lisa della Casa, Lucia Popp Jessye Norman, ou Renée Fleming pour les meilleures). Donc un palmarès discographique de haut vol pour cette musique, où les premières places sont très disputées.
On peut dire d’ores et déjà que cette nouvelle interprétation de Diana Damrau ne va pas bouleverser ce palmarès. Tout est là, prononciation, phrasé, intention mais en y regardant de plus près on note ça et là une homogénéité vocale prise en défaut: en particulier le registre grave un peu écourté. (début de Frülhing). Un vibrato un peu systématique pour le deuxième lied september, gênant un peu la pureté de la ligne mélodique. On sent également quelque fois notre chanteuse à la limite sur les forte, où elle lutte plus qu’elle n’est portée par l’orchestre. Même si l’écriture orchestrale luxuriante, est assagie par Maris Jansons ne voulant pas mettre en difficulté davantage sa chanteuse.
Le cd se termine par Morgen, un chef-d’oeuvre de délicatesse, et de nostalgie, où Diana Damrau parvient à nous émouvoir par l’intelligence de son phrasé, avec un texte parfaitement assimilé.
Pour sa deuxième partie de programme, Diana Damrau est accompagnée au piano. La chanteuse y est beaucoup plus à l’aise. Accompagnée par l’excellent pianiste Helmut Deutsch rompu à ce genre de répertoire, Dianan Damrau si montre très convaincante.
On aurait donc préféré une maréchale ou une Elektra plutôt qu’une Sofie ou un Octavian pour ces quatre derniers lieder de Strauss.
Michel Pertile
Pour ces quatre derniers lieder de Strauss, beaucoup d’interprètes s’y sont essayés et peu d’entre eux en ont surmontés les difficultés. ( citons les très belles versions d’Elisabeth Shwarzkopf, Lisa della Casa, Lucia Popp Jessye Norman, ou Renée Fleming pour les meilleures). Donc un palmarès discographique de haut vol pour cette musique, où les premières places sont très disputées.
On peut dire d’ores et déjà que cette nouvelle interprétation de Diana Damrau ne va pas bouleverser ce palmarès. Tout est là, prononciation, phrasé, intention mais en y regardant de plus près on note ça et là une homogénéité vocale prise en défaut: en particulier le registre grave un peu écourté. (début de Frülhing). Un vibrato un peu systématique pour le deuxième lied september, gênant un peu la pureté de la ligne mélodique. On sent également quelque fois notre chanteuse à la limite sur les forte, où elle lutte plus qu’elle n’est portée par l’orchestre. Même si l’écriture orchestrale luxuriante, est assagie par Maris Jansons ne voulant pas mettre en difficulté davantage sa chanteuse.
Le cd se termine par Morgen, un chef-d’oeuvre de délicatesse, et de nostalgie, où Diana Damrau parvient à nous émouvoir par l’intelligence de son phrasé, avec un texte parfaitement assimilé.
Pour sa deuxième partie de programme, Diana Damrau est accompagnée au piano. La chanteuse y est beaucoup plus à l’aise. Accompagnée par l’excellent pianiste Helmut Deutsch rompu à ce genre de répertoire, Dianan Damrau si montre très convaincante.
On aurait donc préféré une maréchale ou une Elektra plutôt qu’une Sofie ou un Octavian pour ces quatre derniers lieder de Strauss.
Michel Pertile
Publié le 03/06/2020 à 09:01, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.