Les siècles
Quintette de cuivres
CD NoMadMusic
Au XIXe siècle, on assiste à une création importante de musique pour cuivres, sans doute liée au progrès significatif de la facture instrumentale, qui rencontre rapidement un écho favorable dans le public. C’est vrai en France, en Russie notamment.
Composé d’excellents musiciens issus des meilleurs conservatoires français, Les siècles proposent des prestations sur prestigieux instruments d’époque et promènent les auditeurs dans des sonorités inattendues, ainsi la Fanfare pour précéder La Péri de Paul Dukas, sonore et jubilatoire, suivie du quintette n°1, op. 5, du russe Victor Ewald. Les trois mouvements, Moderato, Adagio non troppo lento et Allegro moderato, constituent un tissu sonore chatoyant d’un peu plus de dix minutes.
Les neuf petits morceaux d’ensemble d’Antoine Simon constituent une suite, un peu à la manière de, dans le genre des suites baroques, mais revisitées par le romantisme. C’est fougueux et charmant à la fois.
Moins subtil, les Sérénades de G. , vraisemblablement Louis Girard, un professeur d’harmonie et arrangeur pour la manufacture d’instruments Gautrot, constituent un agréable divertissement. Plus intéressant, le Quintette d’Ewald illustre un talent original qui marque une étape dans le développement de la musique russe qui s’autonomise par rapport à l’influence allemande. Ewald s’y montre doué pour composer une musique savante, élaborée et riche.
Le CD se termine par un arrangement de La fille aux cheveux de lin de Debussy, subtil et lumineux.
Bref un bel enregistrement, qui mérite mieux que d’être une musique de fond…
Danielle Anex-Cabanis
Au XIXe siècle, on assiste à une création importante de musique pour cuivres, sans doute liée au progrès significatif de la facture instrumentale, qui rencontre rapidement un écho favorable dans le public. C’est vrai en France, en Russie notamment.
Composé d’excellents musiciens issus des meilleurs conservatoires français, Les siècles proposent des prestations sur prestigieux instruments d’époque et promènent les auditeurs dans des sonorités inattendues, ainsi la Fanfare pour précéder La Péri de Paul Dukas, sonore et jubilatoire, suivie du quintette n°1, op. 5, du russe Victor Ewald. Les trois mouvements, Moderato, Adagio non troppo lento et Allegro moderato, constituent un tissu sonore chatoyant d’un peu plus de dix minutes.
Les neuf petits morceaux d’ensemble d’Antoine Simon constituent une suite, un peu à la manière de, dans le genre des suites baroques, mais revisitées par le romantisme. C’est fougueux et charmant à la fois.
Moins subtil, les Sérénades de G. , vraisemblablement Louis Girard, un professeur d’harmonie et arrangeur pour la manufacture d’instruments Gautrot, constituent un agréable divertissement. Plus intéressant, le Quintette d’Ewald illustre un talent original qui marque une étape dans le développement de la musique russe qui s’autonomise par rapport à l’influence allemande. Ewald s’y montre doué pour composer une musique savante, élaborée et riche.
Le CD se termine par un arrangement de La fille aux cheveux de lin de Debussy, subtil et lumineux.
Bref un bel enregistrement, qui mérite mieux que d’être une musique de fond…
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 19/05/2020 à 07:54, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.