Patrick Burgan
Sphère, Le Lac et Vagues
CD Klarthe records
Cet album réunit trois œuvres orchestrales du compositeur contemporain Patrick Burgan.
Sphères (2002), tout d’abord, en cinq mouvements titrés respectivement, Séléné, Mars, Mercure, Jupiter et Vénus, portraits de cinq astres de notre système solaire: quatre planètes et la lune et dédiés à l’épouse et aux quatre fils de l’auteur, clin d’œil malicieux à Gustav Holst, déploie une irradiante expressivité qui mêle rythmes implacables et climats éthérés où tous les pupitres de l’orchestre sont mis à contribution. C’est Pascal Rophé et l’Orchestre National de France qui en 2003 mettent tout leur talent pour animer cette courte suite à l’atmosphère cosmique.
Le Lac (1999, révisé en 2014), méditation symphonique pour soprano et orchestre sur un poème d’Alphonse de Lamartine, déclamée entre chant et récitation, introduite par un extatique solo de violoncelle, décortique avec une audace franche les beaux vers de ce grand poète. Valérie Condoluci accompagnée par l’Orchestre Colonne dirigé par Laurent Petitgirard et enregistrés lors d’un concert à Radio-France en 2015 en donnent, certainement, une des meilleures traductions, comme un paradigme du Romantisme.
Enfin, Vagues (1990), hommage à Wagner, tumultueuse tempête symphonique suivie d’une sombre plage méditative et poursuivie par des fanfares intempestives. Ici, nous assistons à l’enregistrement de la création la même année au Conservatoire de Paris par l’Orchestre des lauréats du Conservatoire mené avec beaucoup d’autorité par Jean-Sébastien Béreau.
Ainsi, ces trois œuvres qui respirent le même souffle dressent un excellent portrait de ce compositeur rare.
Jean-Félix Marquette
Cet album réunit trois œuvres orchestrales du compositeur contemporain Patrick Burgan.
Sphères (2002), tout d’abord, en cinq mouvements titrés respectivement, Séléné, Mars, Mercure, Jupiter et Vénus, portraits de cinq astres de notre système solaire: quatre planètes et la lune et dédiés à l’épouse et aux quatre fils de l’auteur, clin d’œil malicieux à Gustav Holst, déploie une irradiante expressivité qui mêle rythmes implacables et climats éthérés où tous les pupitres de l’orchestre sont mis à contribution. C’est Pascal Rophé et l’Orchestre National de France qui en 2003 mettent tout leur talent pour animer cette courte suite à l’atmosphère cosmique.
Le Lac (1999, révisé en 2014), méditation symphonique pour soprano et orchestre sur un poème d’Alphonse de Lamartine, déclamée entre chant et récitation, introduite par un extatique solo de violoncelle, décortique avec une audace franche les beaux vers de ce grand poète. Valérie Condoluci accompagnée par l’Orchestre Colonne dirigé par Laurent Petitgirard et enregistrés lors d’un concert à Radio-France en 2015 en donnent, certainement, une des meilleures traductions, comme un paradigme du Romantisme.
Enfin, Vagues (1990), hommage à Wagner, tumultueuse tempête symphonique suivie d’une sombre plage méditative et poursuivie par des fanfares intempestives. Ici, nous assistons à l’enregistrement de la création la même année au Conservatoire de Paris par l’Orchestre des lauréats du Conservatoire mené avec beaucoup d’autorité par Jean-Sébastien Béreau.
Ainsi, ces trois œuvres qui respirent le même souffle dressent un excellent portrait de ce compositeur rare.
Jean-Félix Marquette
Publié le 21/04/2020 à 19:52, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.