Halle aux grains
> 21 février
L’essence de la nature
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Yuji Hori
Eloge de la Nature, la sixième symphonie de Ludwig van Beethoven, sous la baguette prodige de Maxim Emelyanychev, se glisse dans l’imaginaire romantique, resplendissant d’une myriade de couleurs fauves. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, qu’il place intelligemment, premiers et seconds violons de part et d’autre de la scène, timbales anciennes autoritaires juste derrière, se fond naturellement dans cette optique claire mais décidée, propulsant avec une ferveur que chacun ressent cette affirmation panthéiste.
En première partie, The Chairman Dances de John Adams, sous-titrées Foxtrot pour orchestre, maelström de pulsations virtuoses et consonantes et le concerto pour violon de Benjamin Britten, illuminé par le jeune Fumiaki Miura qui y fait des merveilles notamment dans la célèbre passacaille finale, exhalent, ce soir, un lyrisme irradiant sublimant le motorisme de la première œuvre et le sombre envoûtement de la seconde.
Jean-Félix Marquette
En première partie, The Chairman Dances de John Adams, sous-titrées Foxtrot pour orchestre, maelström de pulsations virtuoses et consonantes et le concerto pour violon de Benjamin Britten, illuminé par le jeune Fumiaki Miura qui y fait des merveilles notamment dans la célèbre passacaille finale, exhalent, ce soir, un lyrisme irradiant sublimant le motorisme de la première œuvre et le sombre envoûtement de la seconde.
Jean-Félix Marquette
Publié le 07/03/2020 à 07:54, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.