Michel Legrand
Dedication
Hervé Sellin, Erik Berchot, Claude Egéa, Henri Demarquette. CD indesens.
Avec la couleur (noire) de la pochette du disque, le ton est donné: il s’agit là d’un hommage où nostalgie et mélancolie se mêlent, ici pas de chansons insouciantes, mais des pages moins connues pour certaines, comme par exemple la très belle chanson de Maxence, extraite des Demoiselles de Rochefort.
Certains arrangements fonctionnent comme des florilèges de thèmes issus du même film (comme pour Yentl par exemple), et d’autres comme le récit de Cassard des Parapluies de Cherbourg oùHervé Sellin fait une relecture complète de la chanson, en changeant l’accompagnement et le style d’écriture.
Hervé Sellin était un de ses pianistes, les arrangements créées par lui-même sont très beaux, très épurés, où la musique de Michel Legrand prend une autre dimension: bien loin des images insouciantes des films de Jacques Demy. Chanteurs et paroles ont disparu au profit de petits ensembles instrumentaux, contribuant eux aussi à sortir ces musiques de leur contexte pour en tirer toute leur quintessence.
Tous les musiciens de ce disque ont côtoyé de près ou de loin la musique de Michel Legrand, connaissant parfaitement l’oeuvre du compositeur. Outre Hervé Sellin et Erik Berchot au piano, on retrouve Claude Egéa au bugle, et Henri Demarquette au violoncelle, dédicataire du concerto pour violoncelle que Michel Legrand a écrit.
Un des disques des plus abouti qui soit, a contrario de certaines reprises faites par des stars du lyrique…
Michel Pertile
Avec la couleur (noire) de la pochette du disque, le ton est donné: il s’agit là d’un hommage où nostalgie et mélancolie se mêlent, ici pas de chansons insouciantes, mais des pages moins connues pour certaines, comme par exemple la très belle chanson de Maxence, extraite des Demoiselles de Rochefort.
Certains arrangements fonctionnent comme des florilèges de thèmes issus du même film (comme pour Yentl par exemple), et d’autres comme le récit de Cassard des Parapluies de Cherbourg oùHervé Sellin fait une relecture complète de la chanson, en changeant l’accompagnement et le style d’écriture.
Hervé Sellin était un de ses pianistes, les arrangements créées par lui-même sont très beaux, très épurés, où la musique de Michel Legrand prend une autre dimension: bien loin des images insouciantes des films de Jacques Demy. Chanteurs et paroles ont disparu au profit de petits ensembles instrumentaux, contribuant eux aussi à sortir ces musiques de leur contexte pour en tirer toute leur quintessence.
Tous les musiciens de ce disque ont côtoyé de près ou de loin la musique de Michel Legrand, connaissant parfaitement l’oeuvre du compositeur. Outre Hervé Sellin et Erik Berchot au piano, on retrouve Claude Egéa au bugle, et Henri Demarquette au violoncelle, dédicataire du concerto pour violoncelle que Michel Legrand a écrit.
Un des disques des plus abouti qui soit, a contrario de certaines reprises faites par des stars du lyrique…
Michel Pertile
Publié le 12/02/2020 à 21:51, mis à jour le 12/01/2022 à 21:50.