Théâtre du Capitole
> 22 novembre
Dialogue des Carmélites
Photographies par Patrice Nin
Ce Dialogue présenté sur la scène du Capitole est une absolue réussite: distribution au sommet, direction rigoureuse, mise en scène aussi efficace qu’intelligente.
Olivier Py réalise là un travail exemplaire, sa lecture nous plonge dans un univers sombre, froid, terrible mais teinté d’espérance avec ces jolis tableaux telle cette Annonciation inspirée de la Renaissance ou encore ce final qui conduit vers une nuit, mais une nuit étoilée… C’est puissant, à l’image de la mort de la première Prieure qui, comme crucifiée, nous glace d’effroi. Le propos de Bernanos et de Poulenc est parfaitement respecté, Olivier Py, en grand homme de théâtre, connaît son métier.
Anaïs Constant trouve dans le magnifique rôle de Blanche de La Force un personnage à sa mesure. Son implication est totale servie par une voix qui illumine la distribution. Anaïck Morel, Mère Marie, et Catherine Hunold, Madame Lidoine, campent des personnages qui sont ici de vraies héroïnes toutes de résistance. Janina Baechle transcende l’écrasant rôle de Madame de Croissy, ici la tragédie confine à l’effroi: somptueux. Jodie Devos apporte un peu de gaité dans cet univers de souffrance avec une voix lumineuse. Mentionnons encore Jean-François Lapointe et Thomas Bettinger, père et fils sont précis, impliqués, en tous points remarquables.
Jean-François Verdier dirige les troupes du Capitole avec toute l’élégance et la puissance requises faisant de ce spectacle une immense réussite.
Marc Laborde
Olivier Py réalise là un travail exemplaire, sa lecture nous plonge dans un univers sombre, froid, terrible mais teinté d’espérance avec ces jolis tableaux telle cette Annonciation inspirée de la Renaissance ou encore ce final qui conduit vers une nuit, mais une nuit étoilée… C’est puissant, à l’image de la mort de la première Prieure qui, comme crucifiée, nous glace d’effroi. Le propos de Bernanos et de Poulenc est parfaitement respecté, Olivier Py, en grand homme de théâtre, connaît son métier.
Anaïs Constant trouve dans le magnifique rôle de Blanche de La Force un personnage à sa mesure. Son implication est totale servie par une voix qui illumine la distribution. Anaïck Morel, Mère Marie, et Catherine Hunold, Madame Lidoine, campent des personnages qui sont ici de vraies héroïnes toutes de résistance. Janina Baechle transcende l’écrasant rôle de Madame de Croissy, ici la tragédie confine à l’effroi: somptueux. Jodie Devos apporte un peu de gaité dans cet univers de souffrance avec une voix lumineuse. Mentionnons encore Jean-François Lapointe et Thomas Bettinger, père et fils sont précis, impliqués, en tous points remarquables.
Jean-François Verdier dirige les troupes du Capitole avec toute l’élégance et la puissance requises faisant de ce spectacle une immense réussite.
Marc Laborde
Publié le 26/11/2019 à 20:17, mis à jour le 12/01/2022 à 21:51.