Lumière et Méditerranée
Hermine Forray
Hermine Forray, piano. CD Calliope 57’35’’.
C’est une heure fort agréable que propose la jeune pianiste Hermine Forray dans ce premier CD. Ce ne sont pas les compositeurs qui sont méditerranéens, à l’exception d’Isaac Albeniz, mais les sources d’inspiration de leurs œuvres le sont. Elle a choisi de jouer la Tarentelle styrienne et les Collines d’Anacapri de Claude Debussy qu’elle interprète avec grâce. Son jeu très fluide est plein de sensibilité. Elle met, avec raison, plus de fougue dans la Barcarolle ou la Tarentelle de Chopin, avant d’interpréter avec une grande maîtrise huit danses de Iannis Constantinidis. Partant de thèmes populaires, il les répète, les triture pour les assimiler à l’atmosphère particulière des îles grecques, emmenant l’auditeur dans une rêverie très imagée.
Elle a aussi choisi deux pièces d’Iberia d’Isaac Albeniz, Almeria et Triana. Sous ses doigts résonne toute la mélancolie et en même temps toute la passion qui animent cet univers du sud de l’Espagne. Elle termine avec une Tarentelle de Frantz Liszt, tirée des Années de pèlerinage plus particulièrement Venezia et Napoli. C’est l’occasion de rappeler que si on associe souvent le thème de la tarentelle à l’Espagne, elle correspond à d’autres espaces méditerranéens.
C’est une charmante balade, très cohérente qui fait espérer qu’Hermine Forray poursuivra et pourquoi pas dans des thématiques géographiques. Il ne manque pas de sujets…
Danielle Anex-Cabanis
C’est une heure fort agréable que propose la jeune pianiste Hermine Forray dans ce premier CD. Ce ne sont pas les compositeurs qui sont méditerranéens, à l’exception d’Isaac Albeniz, mais les sources d’inspiration de leurs œuvres le sont. Elle a choisi de jouer la Tarentelle styrienne et les Collines d’Anacapri de Claude Debussy qu’elle interprète avec grâce. Son jeu très fluide est plein de sensibilité. Elle met, avec raison, plus de fougue dans la Barcarolle ou la Tarentelle de Chopin, avant d’interpréter avec une grande maîtrise huit danses de Iannis Constantinidis. Partant de thèmes populaires, il les répète, les triture pour les assimiler à l’atmosphère particulière des îles grecques, emmenant l’auditeur dans une rêverie très imagée.
Elle a aussi choisi deux pièces d’Iberia d’Isaac Albeniz, Almeria et Triana. Sous ses doigts résonne toute la mélancolie et en même temps toute la passion qui animent cet univers du sud de l’Espagne. Elle termine avec une Tarentelle de Frantz Liszt, tirée des Années de pèlerinage plus particulièrement Venezia et Napoli. C’est l’occasion de rappeler que si on associe souvent le thème de la tarentelle à l’Espagne, elle correspond à d’autres espaces méditerranéens.
C’est une charmante balade, très cohérente qui fait espérer qu’Hermine Forray poursuivra et pourquoi pas dans des thématiques géographiques. Il ne manque pas de sujets…
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 03/11/2019 à 18:43, mis à jour le 09/09/2021 à 19:45.