Halle aux grains
> 4 octobre
Passions brûlantes
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Marco Borggreve et Jean-Baptiste Millot
Festival Toulouse les Orgues
Jean-Baptiste Monnot, orgue
Clemens Schuldt, direction
L’organiste Jean-Baptiste Monnot, titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll de l’abbatiale Saint-Ouen de Rouen, concepteur de l’Orgue du voyage, instrument modulaire à tuyaux transportable, nous offre un aperçu éblouissant des possibilités musicales de son instrument et de ses capacités optimales à tant qu’instrumentiste dans le concerto de Francis Poulenc. Ménageant les tensions de l’écriture de cet auteur en en sublimant l’élégance et la douce gravité, il en dégage le caractère quasi sacré dans une cérémonie rappelant les plus belles fêtes baroques. Les cordes et les timbales de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse menées par l’excellent et impliqué Clemens Schuldt confortent cette expérience immersive comme plongées dans le cœur d’une église. Entourant ce beau moment, l’ouverture de concert Polyeucte de Paul Dukas retentit, grâce à cette baguette brillante, dans une iridescence de couleurs à la clarté aveuglante mais à la noblesse préservée, et la quatrième symphonie de Johannes Brahms, telle une bourrasque à la violence à peine contenue, manifeste une énergie inextinguible et un sens du mouvement qui déchaînent dans la Halle aux Grains un imposant souffle épique. Nous en restons pantelants.
Jean-Félix Marquette
Jean-Baptiste Monnot, orgue
Clemens Schuldt, direction
L’organiste Jean-Baptiste Monnot, titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll de l’abbatiale Saint-Ouen de Rouen, concepteur de l’Orgue du voyage, instrument modulaire à tuyaux transportable, nous offre un aperçu éblouissant des possibilités musicales de son instrument et de ses capacités optimales à tant qu’instrumentiste dans le concerto de Francis Poulenc. Ménageant les tensions de l’écriture de cet auteur en en sublimant l’élégance et la douce gravité, il en dégage le caractère quasi sacré dans une cérémonie rappelant les plus belles fêtes baroques. Les cordes et les timbales de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse menées par l’excellent et impliqué Clemens Schuldt confortent cette expérience immersive comme plongées dans le cœur d’une église. Entourant ce beau moment, l’ouverture de concert Polyeucte de Paul Dukas retentit, grâce à cette baguette brillante, dans une iridescence de couleurs à la clarté aveuglante mais à la noblesse préservée, et la quatrième symphonie de Johannes Brahms, telle une bourrasque à la violence à peine contenue, manifeste une énergie inextinguible et un sens du mouvement qui déchaînent dans la Halle aux Grains un imposant souffle épique. Nous en restons pantelants.
Jean-Félix Marquette
Publié le 14/10/2019 à 06:23, mis à jour le 12/10/2021 à 19:10.