Mozart : piano trios
Daniel Barenboim, Michael Barenboim, Kian Soltani
CD Deutsche Grammophon
Dans ces trios , Mozart se détache du modèle de Haydn. Pour cette formation, la production de ce dernier fut importante (il en composa une quarantaine). Par rapport à Haydn, Mozart tente de rééquilibrer l’importance du piano par rapport aux cordes en leur donnant une plus grande place dans le discours musical. S’il un de ces trios était à choisir, ce serait celui en Mi Majeur: d’un parfait équilibre, on y entend clairement la préfiguration des trois garçons de la flûte enchantée, l’écriture très raffinée et complexe du premier mouvement joue avec le chromatisme. L’andante suivant utilise une écriture plus contrapuntique et resserrée adressant un hommage aux compositeurs baroques (J. S. Bach bien sûr). Dans le dernier mouvement nos musiciens savent rendre toute la fraicheur et la poésie de cette musique.
Equilibre parfait, écoute de tous les instants entre les interprètes. Daniel Barenboim est la pièce maîtresse de cette formation où souvent Mozart taille la part belle au piano: clarté de l’articulation, touché d’une délicatesse et d’un raffinement absolu, tout est pensé, étudié pour rendre la mélancolie de ces pièces sans affectation ou bien la légèreté et la délicatesse de ces pages. Un Cd à avoir dans sa discothèque .
Prise de son excellente, profondeur des plans sonores, captation très limpide.
Michel Pertile
Dans ces trios , Mozart se détache du modèle de Haydn. Pour cette formation, la production de ce dernier fut importante (il en composa une quarantaine). Par rapport à Haydn, Mozart tente de rééquilibrer l’importance du piano par rapport aux cordes en leur donnant une plus grande place dans le discours musical. S’il un de ces trios était à choisir, ce serait celui en Mi Majeur: d’un parfait équilibre, on y entend clairement la préfiguration des trois garçons de la flûte enchantée, l’écriture très raffinée et complexe du premier mouvement joue avec le chromatisme. L’andante suivant utilise une écriture plus contrapuntique et resserrée adressant un hommage aux compositeurs baroques (J. S. Bach bien sûr). Dans le dernier mouvement nos musiciens savent rendre toute la fraicheur et la poésie de cette musique.
Equilibre parfait, écoute de tous les instants entre les interprètes. Daniel Barenboim est la pièce maîtresse de cette formation où souvent Mozart taille la part belle au piano: clarté de l’articulation, touché d’une délicatesse et d’un raffinement absolu, tout est pensé, étudié pour rendre la mélancolie de ces pièces sans affectation ou bien la légèreté et la délicatesse de ces pages. Un Cd à avoir dans sa discothèque .
Prise de son excellente, profondeur des plans sonores, captation très limpide.
Michel Pertile
Publié le 07/10/2019 à 06:41, mis à jour le 09/09/2021 à 19:45.