Ravel à Gaveau
Valses nobles et sentimentales, Le Tombeau de Couperin…
CD La Musica
Denis Pascal au piano, Aurélien Pascal au violoncelle et Svetlin Roussev au violon sont très convaincants. Le Pantoum révèle tous les effets rythmiques souhaités avec des instruments qui s’imbriquent à merveille. La Passacaille sait rester puissante même lorsque le texte s’éclaicit. Une version à la hauteur de ce chef d’oeuvre de la musique de chambre.
David Lively nous propose ensuite une remarquable version du Tombeau de Couperin où la grâce et la légèreté des appogiatures ou la douceur des accords (Forlane et Menuet) cotoie la plus noble virtuosité sans artifice aucun dans la magistrale Toccata. Nous retrouvons Davis Lively qui joue sur un luthéal du musée des instruments de Bruxelles etSvetlin Roussev dans un Tzigane mémorable.
Les deux interprètes s’amusent du texte de haute voltige lui restituant toute sa puissance, sa fantaisie et son caractère hautement spirituel. Un violon très tzigane, capricieux, jouant volontairement faux sur certaines notes, pleurant, soupirant, riant aussi.
Et de partager l’enthousiasme des musiciens.
Aucune faute de goût dans ce disque absolument parfait tant dans la programmation que dans l’interprétation.
Anne Graftreaux Geli
Denis Pascal au piano, Aurélien Pascal au violoncelle et Svetlin Roussev au violon sont très convaincants. Le Pantoum révèle tous les effets rythmiques souhaités avec des instruments qui s’imbriquent à merveille. La Passacaille sait rester puissante même lorsque le texte s’éclaicit. Une version à la hauteur de ce chef d’oeuvre de la musique de chambre.
David Lively nous propose ensuite une remarquable version du Tombeau de Couperin où la grâce et la légèreté des appogiatures ou la douceur des accords (Forlane et Menuet) cotoie la plus noble virtuosité sans artifice aucun dans la magistrale Toccata. Nous retrouvons Davis Lively qui joue sur un luthéal du musée des instruments de Bruxelles etSvetlin Roussev dans un Tzigane mémorable.
Les deux interprètes s’amusent du texte de haute voltige lui restituant toute sa puissance, sa fantaisie et son caractère hautement spirituel. Un violon très tzigane, capricieux, jouant volontairement faux sur certaines notes, pleurant, soupirant, riant aussi.
Et de partager l’enthousiasme des musiciens.
Aucune faute de goût dans ce disque absolument parfait tant dans la programmation que dans l’interprétation.
Anne Graftreaux Geli
Publié le 03/09/2019 à 06:24, mis à jour le 09/09/2021 à 19:45.