Théâtre du Capitole
> 12 mai
Mam'zelle Nitouche
Vaudeville-opérette en trois actes sur un livret d’Henri Meilhac et Albert Millaud, créé à Paris au Théâtre des Variétés, le 26 janvier 1883, sur une musique d’Hervé (1825-1892).
Une charmante étudiante en chant se produit le soir, incognito, sous le nom de «Mam’zelle Nitouche» et fait tourner la tête à ces messieurs – dont son professeur, qui ne la reconnaît pas… Vont s’en suivre une série de quiproquos qui donnent une opérette pleine de vie et d’humour.
Christophe Grapperon est à la baguette tandis que Pierre-André Weitz réalise une mise en scène décoiffante avec des costumes et maquillages astucieux.
Laura Neumann est une délicieuse Denise de Flavigny alias Mam’zelle Nitouche, tandis que Mathieu Léocoart campe habilement Célestin l’organiste/compositeur d’opérette. Flannan Obé et Eddie Chignara sont d’excellents Vicomte, alias Fernand de Champlâtreux, et Major, alias Comte de Château-Gibus. La palme revient sans conteste à Olivier Py en supérieure du couvent, ainsi qu’en Corinne et Loriot. Il est drôle, alternant le gros comique et l’ironie la plus subtile. La mise en scène est conçue pour faire rire sans réserve, caleçonnade comprise. Mais c’est rapide, léger et le public ne boude pas son plaisir. Un excellent spectacle bien mené, l’Orchestre national et le Chœur du Capitole sont au mieux de leur forme et les chanteurs s’amusent visiblement.
Danielle Anex-Cabanis
Une charmante étudiante en chant se produit le soir, incognito, sous le nom de «Mam’zelle Nitouche» et fait tourner la tête à ces messieurs – dont son professeur, qui ne la reconnaît pas… Vont s’en suivre une série de quiproquos qui donnent une opérette pleine de vie et d’humour.
Christophe Grapperon est à la baguette tandis que Pierre-André Weitz réalise une mise en scène décoiffante avec des costumes et maquillages astucieux.
Laura Neumann est une délicieuse Denise de Flavigny alias Mam’zelle Nitouche, tandis que Mathieu Léocoart campe habilement Célestin l’organiste/compositeur d’opérette. Flannan Obé et Eddie Chignara sont d’excellents Vicomte, alias Fernand de Champlâtreux, et Major, alias Comte de Château-Gibus. La palme revient sans conteste à Olivier Py en supérieure du couvent, ainsi qu’en Corinne et Loriot. Il est drôle, alternant le gros comique et l’ironie la plus subtile. La mise en scène est conçue pour faire rire sans réserve, caleçonnade comprise. Mais c’est rapide, léger et le public ne boude pas son plaisir. Un excellent spectacle bien mené, l’Orchestre national et le Chœur du Capitole sont au mieux de leur forme et les chanteurs s’amusent visiblement.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 20/05/2019 à 06:04, mis à jour le 09/09/2021 à 19:43.