Eric Lu
Beethoven, Chopin
Eric Lu, Hallé Orchestra de Manchester, direction Edward Gardner. Frédéric Chopin, Ballade no 4 en F mineur, op. 52 et Sonate n°2 in B flat mineur op. 35. Ludwig van Beethoven, Concerto pour piano n°4 in G op. 58. CD Warner Classics , enregistrement live 62’31’’.
Les œuvres de Chopin ont permis au jeune pianiste de remporter les quarts et demi-finale du concours de piano de Leeds, le concerto lui a assuré la victoire et le premier prix au même concert. Ses prestations ont été enregistrées et gravées pour le présent CD.
Tandis que la Ballade révèle les immenses trésors d’imagination créatrice de Chopin, la quatrième Sonate illustre sa fascination pour la poésie notamment d’Adam Mickiewicz, dont il s’inspire ici largement. Toute la fougue et la passion du poète se retrouve dans cette sonate, très construite, avec une recherche d’effets émotionnels particulièrement réussie.
Avec une maturité exceptionnelle, compte tenu de son jeune âge, Eric Lu propose une interprétation à proprement parler lyrique des deux opus et entraîne l’auditeur dans une sorte de chevauchée fantastique du meilleur effet.
Le 4e concerto de Beethoven est le dernier dont il a pu assurer la direction depuis son piano de soliste, sa surdité croissante l’éloignant de ce type de performance. Liszt, comme l’élève de Beethoven Czerny, trouvait une inspiration dans l’univers antique, Liszt n’hésitant pas à évoquer Orphée affrontant les Furies. Le jeune pianiste est étonnamment à l’aise dans ce concerto dont il donne une approche technique éblouissante, couplée à un jeu sensible, délicat et puissant à la fois.
Il faut se féliciter de la politique de promotion des lauréats conduite par les organisateurs du festival qui par leur accord avec la Warner rendent possible un premier CD avec une large diffusion.
Danielle Anex-Cabanis
Les œuvres de Chopin ont permis au jeune pianiste de remporter les quarts et demi-finale du concours de piano de Leeds, le concerto lui a assuré la victoire et le premier prix au même concert. Ses prestations ont été enregistrées et gravées pour le présent CD.
Tandis que la Ballade révèle les immenses trésors d’imagination créatrice de Chopin, la quatrième Sonate illustre sa fascination pour la poésie notamment d’Adam Mickiewicz, dont il s’inspire ici largement. Toute la fougue et la passion du poète se retrouve dans cette sonate, très construite, avec une recherche d’effets émotionnels particulièrement réussie.
Avec une maturité exceptionnelle, compte tenu de son jeune âge, Eric Lu propose une interprétation à proprement parler lyrique des deux opus et entraîne l’auditeur dans une sorte de chevauchée fantastique du meilleur effet.
Le 4e concerto de Beethoven est le dernier dont il a pu assurer la direction depuis son piano de soliste, sa surdité croissante l’éloignant de ce type de performance. Liszt, comme l’élève de Beethoven Czerny, trouvait une inspiration dans l’univers antique, Liszt n’hésitant pas à évoquer Orphée affrontant les Furies. Le jeune pianiste est étonnamment à l’aise dans ce concerto dont il donne une approche technique éblouissante, couplée à un jeu sensible, délicat et puissant à la fois.
Il faut se féliciter de la politique de promotion des lauréats conduite par les organisateurs du festival qui par leur accord avec la Warner rendent possible un premier CD avec une large diffusion.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 10/02/2019 à 20:38, mis à jour le 06/02/2020 à 23:45.