Paul Hindemith
Five brass sonatas
CD indéSENS.
Glenn Gould accompagné par les membres du Philadelphia Brass Ensemble avait enregistré en 1976 pour la firme Columbia (maintenant Sony-Classical) ces mêmes sonates.
Aujourd’hui, autour du pianiste Laurent Wagschal (et de Hélène Tysman pour la sonate pour cor) ce sont cinq grands musiciens qui nous donnent leur version de ces œuvres.
Eric Aubier, grand trompettiste devant l’Eternel, ouvre le bal. Il trouve dans la sonate pour trompette et piano (1939) , à l’atmosphère funèbre mais aux éclats tranchants, le ton rude et percutant pour assombrir avec vigueur cette implacable dénonciation des temps de guerre.
Le corniste David Alonso magnifie la noble sonate pour cor et piano (1939) en en accentuant le côté romantique.
Nicolas Prost s’empare de la sonate pour saxhorn alto et piano (1943) dans une version, prévue par l’auteur, pour saxophone alto et piano, avec autant de brio que d’ardeur.
Le tromboniste Fabrice Millischer donne de la sonate dévolue à son instrument (1941) un visage malicieux et grimaçant.
Enfin, Stéphane Labeyrie, dans la sonate plus tardive pour tuba (1955) , nous offre un festival de couleurs explosives.
Laurent Wagschal et Hélène Tysman qui accompagne David Alonso, offrent à leurs partenaires un dialogue aussi riche que fructueux et font de ces enregistrements effectués en 2017 ou 2018 dans quatre studios ou auditoriums de la région parisienne un sérieux concurrent à la lecture historique de Glenn Gould.
Jean-Félix Marquette
Glenn Gould accompagné par les membres du Philadelphia Brass Ensemble avait enregistré en 1976 pour la firme Columbia (maintenant Sony-Classical) ces mêmes sonates.
Aujourd’hui, autour du pianiste Laurent Wagschal (et de Hélène Tysman pour la sonate pour cor) ce sont cinq grands musiciens qui nous donnent leur version de ces œuvres.
Eric Aubier, grand trompettiste devant l’Eternel, ouvre le bal. Il trouve dans la sonate pour trompette et piano (1939) , à l’atmosphère funèbre mais aux éclats tranchants, le ton rude et percutant pour assombrir avec vigueur cette implacable dénonciation des temps de guerre.
Le corniste David Alonso magnifie la noble sonate pour cor et piano (1939) en en accentuant le côté romantique.
Nicolas Prost s’empare de la sonate pour saxhorn alto et piano (1943) dans une version, prévue par l’auteur, pour saxophone alto et piano, avec autant de brio que d’ardeur.
Le tromboniste Fabrice Millischer donne de la sonate dévolue à son instrument (1941) un visage malicieux et grimaçant.
Enfin, Stéphane Labeyrie, dans la sonate plus tardive pour tuba (1955) , nous offre un festival de couleurs explosives.
Laurent Wagschal et Hélène Tysman qui accompagne David Alonso, offrent à leurs partenaires un dialogue aussi riche que fructueux et font de ces enregistrements effectués en 2017 ou 2018 dans quatre studios ou auditoriums de la région parisienne un sérieux concurrent à la lecture historique de Glenn Gould.
Jean-Félix Marquette
Publié le 23/10/2018 à 23:17, mis à jour le 07/10/2019 à 07:00.