Théâtre du Capitole
> 18 mai
Macbeth : le capitole retrouvé !
Photographies par Patrice Nin
Macbeth n’est pas l’opéra le plus célèbre de Verdi, mais sûrement l’un des plus intéressant, ceci en raison bien sûr du drame shakespearien monumental mais aussi parce que le Maître utilise encore des tournures belcantiste parfaitement élégantes. La mise en scène de Jean-Louis Martinoty, réalisée par Frédérique Lombart, est efficace avec ses miroirs réfléchissants qui donnent un caractère d’abîme à la tragédie. L’acte de la caverne des sorcières est lui beaucoup moins réussi et n’évite pas un petit caractère grand guignol…
La distribution est dominée par une Béatrice Uria-Monzon à la hauteur du propos: monstrueuse et terrible. Sa voix d’acier confère à ce personnage d’ogre féminin une dimension surnaturelle qui nous fait frémir, tout comme ses aigus triomphants. Elle est Lady Macbeth. Le grand retour de la cantatrice française sur la scène du Capitole signe le renouveau d’un théâtre assez malmené ces dernières années. Vitaliy Bilyy réussit à incarner Macbeth aux côtés de ce tsunami vocal et il donne toute sa force dans un final aussi puissant qu’émouvant. Banco, In Sung Sim, et Macduff, Otar Jorjikia, complètent avec rigueur cette distribution remarquable.
Alfonso Caiani a du donner aux chœurs toute leur place, tout comme Michele Gamba dirige avec incandescence les troupes du Capitole: de la belle ouvrage.
Oui; nous avons retrouvé pour cette première le Capitole!
Marc Laborde
La distribution est dominée par une Béatrice Uria-Monzon à la hauteur du propos: monstrueuse et terrible. Sa voix d’acier confère à ce personnage d’ogre féminin une dimension surnaturelle qui nous fait frémir, tout comme ses aigus triomphants. Elle est Lady Macbeth. Le grand retour de la cantatrice française sur la scène du Capitole signe le renouveau d’un théâtre assez malmené ces dernières années. Vitaliy Bilyy réussit à incarner Macbeth aux côtés de ce tsunami vocal et il donne toute sa force dans un final aussi puissant qu’émouvant. Banco, In Sung Sim, et Macduff, Otar Jorjikia, complètent avec rigueur cette distribution remarquable.
Alfonso Caiani a du donner aux chœurs toute leur place, tout comme Michele Gamba dirige avec incandescence les troupes du Capitole: de la belle ouvrage.
Oui; nous avons retrouvé pour cette première le Capitole!
Marc Laborde
Publié le 20/05/2018 à 20:54, mis à jour le 12/05/2019 à 21:32.