Halle aux grains
> 12 janvier
Envolées et effrois
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par A. Wang et Marco Borggreve
Daniel Lozakovich, violon
Tugan Sokhiev, direction
Daniel Lozakovich, jeune prodige suédois de dix-sept ans, déjà auréolé de nombreux prix internationaux, considéré comme le futur grand violoniste de ce début du XXIe siècle , ne faillit pas à sa réputation dans le premier concerto de Max Bruch. Mettant en avant sa technique irréprochable et sa somptueuse sonorité, affichant une élégance raffinée, il sublime le farouche lyrisme de cette page célébrissime, porté par le soutien rigoureux que lui offre Tugan Sokhiev et son orchestre incandescent.
Devant le triomphe mérité, il ne se retire de la scène qu’après nous avoir donné en bis une sarabande tirée d’une suite de Bach, où là encore il se montre aussi intense que lumineux.
La quatrième symphonie de Dimitri Chostakovitch prend, sous la baguette de Tugan Sokhiev, des accents guerriers où à la tension suffocante, aux rythmes de marche à la violence exacerbée, à la folie sonore ne s’oppose que la magnifique expressivité qui naît de son orchestre. Cette lecture incendiaire témoigne de la compréhension viscérale qu’a Tugan Sokhiev de cette fresque cauchemardesque.
Jean-Félix Marquette
Tugan Sokhiev, direction
Daniel Lozakovich, jeune prodige suédois de dix-sept ans, déjà auréolé de nombreux prix internationaux, considéré comme le futur grand violoniste de ce début du XXIe siècle , ne faillit pas à sa réputation dans le premier concerto de Max Bruch. Mettant en avant sa technique irréprochable et sa somptueuse sonorité, affichant une élégance raffinée, il sublime le farouche lyrisme de cette page célébrissime, porté par le soutien rigoureux que lui offre Tugan Sokhiev et son orchestre incandescent.
Devant le triomphe mérité, il ne se retire de la scène qu’après nous avoir donné en bis une sarabande tirée d’une suite de Bach, où là encore il se montre aussi intense que lumineux.
La quatrième symphonie de Dimitri Chostakovitch prend, sous la baguette de Tugan Sokhiev, des accents guerriers où à la tension suffocante, aux rythmes de marche à la violence exacerbée, à la folie sonore ne s’oppose que la magnifique expressivité qui naît de son orchestre. Cette lecture incendiaire témoigne de la compréhension viscérale qu’a Tugan Sokhiev de cette fresque cauchemardesque.
Jean-Félix Marquette
Publié le 17/01/2018 à 19:56, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.