Halle aux grains
> 1er décembre
Sur les ailes du chant
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographies par Marco Borggreve et Janis Deinats
Bertrand Chamayou, piano
Andris Poga, direction
Après avoir triompher dans le premier concerto pour piano de Félix Mendelssohn, Bertrand Chamayou nous joue deux bis mettant en valeur ses qualités et son talent et nous dévoilant son univers intime. Le premier est une transcription pour piano seul faite par Franz Liszt du lied Auf Flügeln des Gesanges (Sur les Ailes du Chant) de Félix Mendelssohn d’après un poème de Heinrich Heine. Le second est une Etude en forme de valse de Camille Saint-Saêns, et dans ses deux pièces sa joyeuse virtuosité et son élan poétique font merveille.
Dans le concerto donné précédemment nous retrouvons ces mêmes qualités qui font briller de mille feux cette œuvre composée à l’âge de vingt-et-un ans lors d’un voyage initiatique en Italie. L’accompagnement d’Andris Poga ne peut que conforter cette lecture vif-argent.
Après l’entr’acte, ce dernier fait retentir une sixième symphonie de Gustav Mahler foudroyante. D’une tension rythmique allant presque jusqu’à l’épuisement, elle affiche néanmoins une beauté épurée qui en relève le climat quasi dantesque sinon mortifère.
Jean-Félix Marquette
Andris Poga, direction
Après avoir triompher dans le premier concerto pour piano de Félix Mendelssohn, Bertrand Chamayou nous joue deux bis mettant en valeur ses qualités et son talent et nous dévoilant son univers intime. Le premier est une transcription pour piano seul faite par Franz Liszt du lied Auf Flügeln des Gesanges (Sur les Ailes du Chant) de Félix Mendelssohn d’après un poème de Heinrich Heine. Le second est une Etude en forme de valse de Camille Saint-Saêns, et dans ses deux pièces sa joyeuse virtuosité et son élan poétique font merveille.
Dans le concerto donné précédemment nous retrouvons ces mêmes qualités qui font briller de mille feux cette œuvre composée à l’âge de vingt-et-un ans lors d’un voyage initiatique en Italie. L’accompagnement d’Andris Poga ne peut que conforter cette lecture vif-argent.
Après l’entr’acte, ce dernier fait retentir une sixième symphonie de Gustav Mahler foudroyante. D’une tension rythmique allant presque jusqu’à l’épuisement, elle affiche néanmoins une beauté épurée qui en relève le climat quasi dantesque sinon mortifère.
Jean-Félix Marquette
Publié le 12/12/2017 à 18:49, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.