Halle aux grains
> 25 novembre
Nobles accents et rythmes clairs
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photographie par Marco Borggreve
Kazuki Yamada, direction
C’est toujours un enchantement d’entendre et de voir diriger Kazuki Yamada. Elégant, virevoltant, dansant en accompagnant la musique qui semble naître de sa baguette, il n’obtient pas moins de son orchestre, ce soir l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en grande forme, précision de trait et chatoiement de couleurs pour illustrer à merveille quelques sublimes pages du répertoire français.
Ainsi, de Maurice Ravel la suite pour orchestre Ma Mère l’Oye où poésie diaphane et climats féeriques s’enchevêtrent dans un kaléidoscope multicolore; le poème symphonique La Valse, tonitruant maelström d’orgie bachique, et, enfin, la Rapsodie espagnole, explosions d’images sublimant l’hispanisme imaginaire de ce maître de l’orchestre.
Plus tard, la seconde suite d’orchestre de Bacchus et Ariane d’Albert Roussel, dans un esprit très ravélien, trouve ici et le même déchainement orgiaque et la même splendeur orchestrale pour en révéler tous les sortilèges.
Traduite ainsi ces pages emblématiques de l’Esprit français ne sont rien moins qu’exemplaires.
Jean-Félix Marquette
C’est toujours un enchantement d’entendre et de voir diriger Kazuki Yamada. Elégant, virevoltant, dansant en accompagnant la musique qui semble naître de sa baguette, il n’obtient pas moins de son orchestre, ce soir l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en grande forme, précision de trait et chatoiement de couleurs pour illustrer à merveille quelques sublimes pages du répertoire français.
Ainsi, de Maurice Ravel la suite pour orchestre Ma Mère l’Oye où poésie diaphane et climats féeriques s’enchevêtrent dans un kaléidoscope multicolore; le poème symphonique La Valse, tonitruant maelström d’orgie bachique, et, enfin, la Rapsodie espagnole, explosions d’images sublimant l’hispanisme imaginaire de ce maître de l’orchestre.
Plus tard, la seconde suite d’orchestre de Bacchus et Ariane d’Albert Roussel, dans un esprit très ravélien, trouve ici et le même déchainement orgiaque et la même splendeur orchestrale pour en révéler tous les sortilèges.
Traduite ainsi ces pages emblématiques de l’Esprit français ne sont rien moins qu’exemplaires.
Jean-Félix Marquette
Publié le 06/12/2017 à 20:31, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.