Halle aux grains
> 3 novembre
Melodias de la melancolia
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Josep Pons, direction
Patricia Petibon, soprano
Patricia Petibon et Josep Pons dirigeant l’Orquesta National de España viennent de sortir un album chez Deutsche Grammophon titré Melancolia. Le concert de ce soir où cette grande soprano se produit, toujours accompagnée de Josep Pons dirigeant cette fois ci l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, reprend plusieurs mélodies de cet album.
Et notamment les Melodias de la Melancolia de Nicolas Bacri, cycle de quatre chansons sur des paroles de Alvaro Escobar Molina qui trouvent ici leur création française. Aussi dépouillées qu’expressives et empreintes d’un hispanisme éternel tirant presque parfois vers le cante flamenco, elles baignent dans une atmosphère de douce mélancolie que le chant optimal de Patricia Petibon illustre à merveille.
A la fois plus typées et plus authentiques des mélodies de Enrique Granados, Joaquin Turina, Manuel de Falla ou Jeronimo Gimenez (donnée en bis) enrichissent ce récital et font admirer l’art admirable de cette cantatrice à la chevelure et au chant de feu.
Aprés l’entr’acte le seul Josep Pons el l’orchestre du Capitole nous régalèrent de la musique magique de Maurice Ravel. Ainsi, défilèrent une Alborada del Gracioso mi comédie amère mi farce grotesque, une Rapsodie espagnole à la chorégraphie parfois trop maladroite et un Boléro d’anthologie où chaque pupitre de l’orchestre pu se mettre en valeur (notamment le saxophone soprano et le trombone solistes) et qui finirent d’enchanter un public conquis par ces sérénades espagnoles.
Jean-Félix Marquette
Patricia Petibon, soprano
Patricia Petibon et Josep Pons dirigeant l’Orquesta National de España viennent de sortir un album chez Deutsche Grammophon titré Melancolia. Le concert de ce soir où cette grande soprano se produit, toujours accompagnée de Josep Pons dirigeant cette fois ci l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, reprend plusieurs mélodies de cet album.
Et notamment les Melodias de la Melancolia de Nicolas Bacri, cycle de quatre chansons sur des paroles de Alvaro Escobar Molina qui trouvent ici leur création française. Aussi dépouillées qu’expressives et empreintes d’un hispanisme éternel tirant presque parfois vers le cante flamenco, elles baignent dans une atmosphère de douce mélancolie que le chant optimal de Patricia Petibon illustre à merveille.
A la fois plus typées et plus authentiques des mélodies de Enrique Granados, Joaquin Turina, Manuel de Falla ou Jeronimo Gimenez (donnée en bis) enrichissent ce récital et font admirer l’art admirable de cette cantatrice à la chevelure et au chant de feu.
Aprés l’entr’acte le seul Josep Pons el l’orchestre du Capitole nous régalèrent de la musique magique de Maurice Ravel. Ainsi, défilèrent une Alborada del Gracioso mi comédie amère mi farce grotesque, une Rapsodie espagnole à la chorégraphie parfois trop maladroite et un Boléro d’anthologie où chaque pupitre de l’orchestre pu se mettre en valeur (notamment le saxophone soprano et le trombone solistes) et qui finirent d’enchanter un public conquis par ces sérénades espagnoles.
Jean-Félix Marquette
Publié le 10/11/2011 à 09:07, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.