Halle aux grains
> 7 avril
Dialogues et éclats
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos par Carole Bellaiche et Ugo Ponte
Adam Laloum, piano
Joseph Swensen, direction
Célébré et récompensé ( «Soliste international de l’année» aux Victoires de la Musique 2017), le pianiste toulousain Adam Laloum, tout juste trentenaire, nous propose le concerto pour piano n°9 dit «Jeunehomme» de Wolfgang Amadeus Mozart.
De cette œuvre de 1777 résolument moderne, Adam Laloum, loin de toute vaine virtuosité, en exprime le caractère le plus charmeur, le plus poétique, notamment dans le deuxième mouvement où sa sensibilité à fleur de peau en révèle les douloureuses confessions. Faisant, toutefois, montre d’une verve espiègle dans le dernier mouvement, il sait nous en délivrer toute la sève juvénile.
Joseph Swensen, grand habitué de la Halle aux grains, semble, lui, beaucoup plus empêtré dans un pathos hors de propos, même si le dernier mouvement l’en libère enfin.
Notre pianiste très applaudi nous ravit encore avec un intermezzo de Brahms dont il s’apprête, parait-il, en enregistrer les deux concertos pour Sony Classical.
Nous retrouvons Joseph Swensen, beaucoup plus inspiré, dans la sixième symphonie de Anton Bruckner.
Ici, que ce soit dans le Majestoso initial où retentissent des cors péremptoires, dans le profond et méditatif Adagio, dans l’épique et fantastique Scherzo ou dans le rutilant Finale, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, aux mains de ce chef survolté, trouve toujours et le ton juste et l’élan irrésistible pour sublimer les visions féériques de ce maître autrichien.
Jean-Félix Marquette
Joseph Swensen, direction
Célébré et récompensé ( «Soliste international de l’année» aux Victoires de la Musique 2017), le pianiste toulousain Adam Laloum, tout juste trentenaire, nous propose le concerto pour piano n°9 dit «Jeunehomme» de Wolfgang Amadeus Mozart.
De cette œuvre de 1777 résolument moderne, Adam Laloum, loin de toute vaine virtuosité, en exprime le caractère le plus charmeur, le plus poétique, notamment dans le deuxième mouvement où sa sensibilité à fleur de peau en révèle les douloureuses confessions. Faisant, toutefois, montre d’une verve espiègle dans le dernier mouvement, il sait nous en délivrer toute la sève juvénile.
Joseph Swensen, grand habitué de la Halle aux grains, semble, lui, beaucoup plus empêtré dans un pathos hors de propos, même si le dernier mouvement l’en libère enfin.
Notre pianiste très applaudi nous ravit encore avec un intermezzo de Brahms dont il s’apprête, parait-il, en enregistrer les deux concertos pour Sony Classical.
Nous retrouvons Joseph Swensen, beaucoup plus inspiré, dans la sixième symphonie de Anton Bruckner.
Ici, que ce soit dans le Majestoso initial où retentissent des cors péremptoires, dans le profond et méditatif Adagio, dans l’épique et fantastique Scherzo ou dans le rutilant Finale, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, aux mains de ce chef survolté, trouve toujours et le ton juste et l’élan irrésistible pour sublimer les visions féériques de ce maître autrichien.
Jean-Félix Marquette
Publié le 18/04/2017 à 20:53, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.