Halle aux grains
> 4 Février
Les subtiles harmonies de Mozart
GRANDS INTERPRÈTES
Photographies par Deutsche Grammophon et Marco Borggreve
Avec joie et élégance, le jeune chef Robin Ticciati conduit sa formation, le Scottish Chamber Orchestra, et Maria Joan Pires dans un programme très divers. Comme mise en bouche, il propose les Légendes, n°1, n°2, n°7, n°8 et 4 de Dvorak qui reviendra en bis de la seconde partie du concert avec l’Andante de La Suite américaine op. 98b. La direction est précise et c’est l’occasion d’une mise en valeur des différentes composantes de l’orchestre. Si les instruments à vent et les cuivres sont superbes dans les Légendes, ce sont les cordes qui brillent dans la Suite américaine. Cela dit, ce n’est certainement pas le meilleur Dvorak!
Maria Joao Pires offre une très bonne interprétation du 27e concerto de Mozart, K 595, qu’elle confirme dans l’Andante du 21è K 467 qu’elle donne en bis. Elle est décidément bien inspirée et son jeu est limpide, cristallin. Elle est aérienne et fragile, mais aussi forte et pleine de puissance. Les subtiles harmonies de Mozart résonnent au point de bloquer ou presque les tousseurs si fréquents à cette saison. Un moment de bonheur pour la salle qui réserve une belle acclamation à la pianiste que le public toulousain apprécie manifestement.
La seconde partie du concert est consacrée à la Symphonie n°104 de Joseph Haydn, dite de Londres. Le compositeur avait réussi une œuvre très équilibrée permettant à toutes les composantes de l’orchestre de révéler une large palette de sons, dans une série d’échos très réussi. Les musiciens y sont très à l’aise tout comme leur chef qui dirige avec un bonheur manifeste. C’est enlevé, précis et le public apprécie la belle complicité entre le chef et ses musiciens dont la prestation est saluée avec un tonnerre d’applaudissements et de nombreux rappels. Ce sont des retrouvailles très réussies avec des artistes que l’on avait eu l’occasion d’apprécier dans un passé récent.
Danielle Anex-Cabanis
Maria Joao Pires offre une très bonne interprétation du 27e concerto de Mozart, K 595, qu’elle confirme dans l’Andante du 21è K 467 qu’elle donne en bis. Elle est décidément bien inspirée et son jeu est limpide, cristallin. Elle est aérienne et fragile, mais aussi forte et pleine de puissance. Les subtiles harmonies de Mozart résonnent au point de bloquer ou presque les tousseurs si fréquents à cette saison. Un moment de bonheur pour la salle qui réserve une belle acclamation à la pianiste que le public toulousain apprécie manifestement.
La seconde partie du concert est consacrée à la Symphonie n°104 de Joseph Haydn, dite de Londres. Le compositeur avait réussi une œuvre très équilibrée permettant à toutes les composantes de l’orchestre de révéler une large palette de sons, dans une série d’échos très réussi. Les musiciens y sont très à l’aise tout comme leur chef qui dirige avec un bonheur manifeste. C’est enlevé, précis et le public apprécie la belle complicité entre le chef et ses musiciens dont la prestation est saluée avec un tonnerre d’applaudissements et de nombreux rappels. Ce sont des retrouvailles très réussies avec des artistes que l’on avait eu l’occasion d’apprécier dans un passé récent.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 10/02/2017 à 00:55, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.