Cathédrale Saint-Étienne
> 6 octobre
Magnificat… Magnificat
Les Passions
Photos par Thomas Guillin
Concert anniversaire, concert d’ouverture du Festival Toulouse Les Orgues, cette soirée dédiée à la musique française du XVIIIe siècle nous a révélé de magnifiques moments.
L’orchestre Les Passions et le Chœur de chambre Les éléments sous la direction précise de Jean-Marc Andrieu nous ont proposé une lecture toute intérieure du Requiem de Gilles. L’orchestre est rigoureusement parfait, les chœurs un peu «étouffés» par une acoustique difficile dans la nef raymondine.
Mais, la grande découverte de cette soirée, c’est bien Antoine-Esprit Blanchard, ce compositeur provençal qui passa la plus grande partie de sa carrière à la cour, à la Chapelle Royale et fut même anobli par Louis XV! Jean-Marc Andrieu, toujours à la recherche de partitions de musique française, ressuscite deux somptueux motets: Magnificat (1741) et In Exitu Israel (1749).
L’écriture de Blanchard est magnifique dans ces deux compositions versaillaises. Si le Magnificat reste quasiment intime, ce n’est pas le cas de In Exitu Israel, vaste partition dotée de grands effets souvent descriptifs: exode des Hébreux, passage de la mer Rouge, tremblement de terre… Blanchard compose là une remarquable fresque épique.
Chœurs, orchestre, solistes, portés par ces pages, nous offrent un grand moment de musique.
Bravo Jean-Marc Andrieu.
Marc Laborde
L’orchestre Les Passions et le Chœur de chambre Les éléments sous la direction précise de Jean-Marc Andrieu nous ont proposé une lecture toute intérieure du Requiem de Gilles. L’orchestre est rigoureusement parfait, les chœurs un peu «étouffés» par une acoustique difficile dans la nef raymondine.
Mais, la grande découverte de cette soirée, c’est bien Antoine-Esprit Blanchard, ce compositeur provençal qui passa la plus grande partie de sa carrière à la cour, à la Chapelle Royale et fut même anobli par Louis XV! Jean-Marc Andrieu, toujours à la recherche de partitions de musique française, ressuscite deux somptueux motets: Magnificat (1741) et In Exitu Israel (1749).
L’écriture de Blanchard est magnifique dans ces deux compositions versaillaises. Si le Magnificat reste quasiment intime, ce n’est pas le cas de In Exitu Israel, vaste partition dotée de grands effets souvent descriptifs: exode des Hébreux, passage de la mer Rouge, tremblement de terre… Blanchard compose là une remarquable fresque épique.
Chœurs, orchestre, solistes, portés par ces pages, nous offrent un grand moment de musique.
Bravo Jean-Marc Andrieu.
Marc Laborde
Publié le 16/10/2016 à 20:50, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.