Théâtre du Capitole
> 10 septembre
Le concours des Coréens du Sud !
51e concours international de chant de Toulouse
Photos par Patrice Nin
Six candidats de Corée du Sud sélectionnés pour la finale sur dix finalistes, trois lauréats, la Corée remporte haut la voix ce concours, témoignant de la vitalité de son école de chant.
Un seul français, Anas Séguin, remporte un troisième prix, après un fort élégant extrait de Manon qui témoigne de son beau phrasé, d’un sens aigu de la présence scénique et d’une voix de baryton aux chaudes couleurs: à suivre.
Ki Hun Park, ténor, remporte un second prix, après avoir interprété avec distinction et passion le «Che gelida manina» de Puccini. Mais c’est bien sûr Byeong-Min Gil, somptueuse basse, qui remporte le Grand prix sous l’ovation du public. Profondeur du timbre, aisance incontestable, flexibilité de la voix, riches couleurs, tout est là. Son air de La Jeune fille de Perth ne pouvait que séduire jury et public.
Les vois féminines sont en net retrait, même si la soprano russe Dilyara Idrisova remporte un second prix et le prix du public.
Une belle soirée, dirigée de main de maître par le maestro David Syrus à la tête des troupes capitoliennes.
Une question cependant se pose sur le jury présidé par Eva Wagner-Pasquier: pourquoi l’absence cruelle de chanteurs aux côtés de directeurs de maison d’opéra…
Marc Laborde
Un seul français, Anas Séguin, remporte un troisième prix, après un fort élégant extrait de Manon qui témoigne de son beau phrasé, d’un sens aigu de la présence scénique et d’une voix de baryton aux chaudes couleurs: à suivre.
Ki Hun Park, ténor, remporte un second prix, après avoir interprété avec distinction et passion le «Che gelida manina» de Puccini. Mais c’est bien sûr Byeong-Min Gil, somptueuse basse, qui remporte le Grand prix sous l’ovation du public. Profondeur du timbre, aisance incontestable, flexibilité de la voix, riches couleurs, tout est là. Son air de La Jeune fille de Perth ne pouvait que séduire jury et public.
Les vois féminines sont en net retrait, même si la soprano russe Dilyara Idrisova remporte un second prix et le prix du public.
Une belle soirée, dirigée de main de maître par le maestro David Syrus à la tête des troupes capitoliennes.
Une question cependant se pose sur le jury présidé par Eva Wagner-Pasquier: pourquoi l’absence cruelle de chanteurs aux côtés de directeurs de maison d’opéra…
Marc Laborde
Publié le 14/09/2016 à 00:13, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.