Halle aux grains
> 1er avril
Le testament de Mozart
GRANDS INTERPRÈTES
Photographies Marco Borggreve et Molina Visuals
À la tête de ses Musiciens du Louvre et du Chœur de chambre du Palau de la Musica, Marc Minkovski propose un programme composé d’œuvres du Mozart de la dernière année de sa vie, ce qui est une idée dans l’air du temps qui aime les concerts ou récitals à thème.
Il attaque avec le charmant Adagio et rondeau en do mineur pour Glockenspiel, flûte, hautbois et violoncelle KV 617. L’œuvre est gracieuse et les instrumentistes se donnent grand mal pour l’interpréter, mais cela reste très au premier degré, alors que le morceau vaut mieux que cela. On peut regretter que l’acoustique du la Halle ne soit pas adaptée à la fragilité de son du Glockenspiel dont les notes cristallines émergent difficilement. Suit, tiré de La Flûte Enchantée, «Ach ich fühl’s, es ist verschwunden!», interprété par la soprano: Chiara Skerath. Elle a l’âge de Pamina et donne de cet air douloureux une version crédible et émouvante, Minkovski dirigeant ses musiciens de manière à la mettre bien en valeur.
Un très beau moment précède l’entracte: Nicolas Baldeyrou joue de manière sublime le Concerto en la majeur pour clarinette et orchestre KV 622. C’est un moment de grâce extraordinaire qui séduit complètement le public qui applaudit avec un grand enthousiasme.
La seconde partie est consacrée à l’Ouverture de la Clémence de Titus et surtout au Requiem, cette œuvre inachevée par Mozart au moment de sa mort. Le Minkovski qui nous avait bouleversés avec la Messe en Si n’est pas présent au rendez-vous. Même si le public est ravi, l’émotion n’est pas là. Rien à dire des musiciens, mais quelle déception avec le chœur. Barcelone nous a habitués à mieux et les solistes sont corrects sans plus, à l’exception du ténor Yann Beuron, en grande forme. Même le Lacrimosa est plat! Dommage, peut-être qu’avec ses nouvelles charges à Bordeaux, M. Minkovski répète moins et n’a plus le temps de ciseler son jeu et de tirer de ce fait le meilleur de ses musiciens.
Danielle Anex-Cabanis
Il attaque avec le charmant Adagio et rondeau en do mineur pour Glockenspiel, flûte, hautbois et violoncelle KV 617. L’œuvre est gracieuse et les instrumentistes se donnent grand mal pour l’interpréter, mais cela reste très au premier degré, alors que le morceau vaut mieux que cela. On peut regretter que l’acoustique du la Halle ne soit pas adaptée à la fragilité de son du Glockenspiel dont les notes cristallines émergent difficilement. Suit, tiré de La Flûte Enchantée, «Ach ich fühl’s, es ist verschwunden!», interprété par la soprano: Chiara Skerath. Elle a l’âge de Pamina et donne de cet air douloureux une version crédible et émouvante, Minkovski dirigeant ses musiciens de manière à la mettre bien en valeur.
Un très beau moment précède l’entracte: Nicolas Baldeyrou joue de manière sublime le Concerto en la majeur pour clarinette et orchestre KV 622. C’est un moment de grâce extraordinaire qui séduit complètement le public qui applaudit avec un grand enthousiasme.
La seconde partie est consacrée à l’Ouverture de la Clémence de Titus et surtout au Requiem, cette œuvre inachevée par Mozart au moment de sa mort. Le Minkovski qui nous avait bouleversés avec la Messe en Si n’est pas présent au rendez-vous. Même si le public est ravi, l’émotion n’est pas là. Rien à dire des musiciens, mais quelle déception avec le chœur. Barcelone nous a habitués à mieux et les solistes sont corrects sans plus, à l’exception du ténor Yann Beuron, en grande forme. Même le Lacrimosa est plat! Dommage, peut-être qu’avec ses nouvelles charges à Bordeaux, M. Minkovski répète moins et n’a plus le temps de ciseler son jeu et de tirer de ce fait le meilleur de ses musiciens.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 10/04/2016 à 11:02, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.