Théâtre du Capitole
> 29 septembre
Une Tosca de tradition
Photos Patrice Nin
Frédéric Chambert avait ouvert la saison précédente avec une Bohème revisitée, cette fois ci plus de tentes de s. d. f. ni de containers, mais une Tosca dans la plus grande tradition, peut-être même un peu trop! Mario Pontiggia signe une mise en scène élégante, voire même distinguée mais où l’esprit semble être absent. Les tableaux sont beaux, mais d’une beauté un peu froide. Et que dire lorsque l’on veut faire «vrai» de cette madone très saint sulpicienne du premier acte ou des fauteuils empire alors que Bonaparte n’est pas encore Napoléon!
Bon, la distribution est elle très convaincante, parfois même superlative. Catherine Naglestad est une Tosca de feu aux côtés du Mario très chantant de Vladimir Galouzine. Franck Ferrari incarne un Scarpia très, très noir mais digne d’intérêt et de conviction.
Cependant, la surprise vient de la fosse avec un orchestre totalement électrisé par son chef Tugan Sokhiev qui réalise ici un travail remarquable. Les phrases ne sont pas étirées, mais au contraire très denses et le tissu orchestral devient bien le dernier membre du quatuor: juste et passionnant.
Marc Laborde
Bon, la distribution est elle très convaincante, parfois même superlative. Catherine Naglestad est une Tosca de feu aux côtés du Mario très chantant de Vladimir Galouzine. Franck Ferrari incarne un Scarpia très, très noir mais digne d’intérêt et de conviction.
Cependant, la surprise vient de la fosse avec un orchestre totalement électrisé par son chef Tugan Sokhiev qui réalise ici un travail remarquable. Les phrases ne sont pas étirées, mais au contraire très denses et le tissu orchestral devient bien le dernier membre du quatuor: juste et passionnant.
Marc Laborde
Publié le 03/10/2011 à 14:50, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.