Halle aux grains
> 15 janvier
Allegresse pastorale
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos par Josef-Fischnaller et David-Ellis
Giovanni Antonini, direction
Emmanuel Pahud, flûte
Les venues de Giovanni Antonini à la Halle aux Grains sont toujours des moments rares. Ce soir, accompagnant le virtuose de la flûte Emmanuel Pahud, il nous offrit un concert d’exception.
C’est la symphonie n°31 “Paris” de Wolfgang Amadeus Mozart qui ouvre les festivités. En trois mouvements, ce chef charismatique nous en dévoile son effervescente légèreté, son équilibre miraculeux, son énergie vitale inextinguible.
Quand Emmanuel Pahud s’avance sur la scène c’est encore le même visage de Mozart qui apparait. Là, l’Andante en ut majeur pour flûte et orchestre se révèle comme une douce rêverie à la nostalgie prégnante mais au chant consolateur.
Plus dramatique, mais respirant le même esprit galant, le concerto pour flûte n°7 de François Devienne explose par le souffle de ce soliste remarquable d’une myriade de couleurs tendres et passionnées. Giovanni Antonini, à la sensibilité exacerbée, sait en être l’accompagnateur le plus accompli, le plus attentif.
Follement applaudi, Emmanuel Pahud ne nous quitte pas sans nous avoir encore envouté par un Syrinx de Claude Debussy de toute beauté.
Aprés l’entracte, retentit une sixième symphonie de Ludwig van Beethoven à la brillance incandescente, à la clarté quasi divine, aux rythmes soutenus mais toujours dansants, à la tension sans relâche. Ici, Giovanni Antonini s’imposant dans l’imaginaire romantique obtient de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse une saveur toute particulière aussi acidulée que sereine. Et cette sérénité persistera encore longtemps àprés l’extension des dernières notes.
Jean-Félix Marquette
Emmanuel Pahud, flûte
Les venues de Giovanni Antonini à la Halle aux Grains sont toujours des moments rares. Ce soir, accompagnant le virtuose de la flûte Emmanuel Pahud, il nous offrit un concert d’exception.
C’est la symphonie n°31 “Paris” de Wolfgang Amadeus Mozart qui ouvre les festivités. En trois mouvements, ce chef charismatique nous en dévoile son effervescente légèreté, son équilibre miraculeux, son énergie vitale inextinguible.
Quand Emmanuel Pahud s’avance sur la scène c’est encore le même visage de Mozart qui apparait. Là, l’Andante en ut majeur pour flûte et orchestre se révèle comme une douce rêverie à la nostalgie prégnante mais au chant consolateur.
Plus dramatique, mais respirant le même esprit galant, le concerto pour flûte n°7 de François Devienne explose par le souffle de ce soliste remarquable d’une myriade de couleurs tendres et passionnées. Giovanni Antonini, à la sensibilité exacerbée, sait en être l’accompagnateur le plus accompli, le plus attentif.
Follement applaudi, Emmanuel Pahud ne nous quitte pas sans nous avoir encore envouté par un Syrinx de Claude Debussy de toute beauté.
Aprés l’entracte, retentit une sixième symphonie de Ludwig van Beethoven à la brillance incandescente, à la clarté quasi divine, aux rythmes soutenus mais toujours dansants, à la tension sans relâche. Ici, Giovanni Antonini s’imposant dans l’imaginaire romantique obtient de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse une saveur toute particulière aussi acidulée que sereine. Et cette sérénité persistera encore longtemps àprés l’extension des dernières notes.
Jean-Félix Marquette
Publié le 23/01/2016 à 09:45, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.