Halle aux grains
> 6 novembre
L’esprit français
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos par Julien Mignot et Marco Borggreve
Kazuki Yamada, direction; Edgar Moreau, violoncelle
Ce concert de musique française multiplie les attraits: de part son programme à l’homogénéité et à l’interêt exemplaires et, aussi, de part son interprétation superlative.
Les fragments symphoniques tirés de l’opéra Claude de Thierry Escaich illustrent à merveille l’explosive et jaillissante inventivité de la musique de ce compositeur contemporain. Rythmes combinés, couleurs éclatantes, lyrisme vengeur se mèlent dans une jungle foisonnante dont Kazuki Yamada, à la tête d’un orchestre immense mais fervent, n’en est rien moins que le plus intrépide explorateur.
L’éblouissant Edgar Moreau survole le trés beau premier concerto pour violoncelle de Camille Saint-Saëns d’une grâce aérienne. Virtuose et accrocheur, il en dévoile tous les charmes, toute l’élégance, aidé en celà, par le soutien complice de ce chef enthousiasmant.
La suite n°2 du ballet Daphnis et Chloé de Maurice Ravel comporte trois tableaux: Lever du jour, Pantomime et Danse générale. Kazuki Yamada prend la juste mesure de ce chef d’œuvre et illumine littéralement de mille couleurs les épisodes contrastés de cette fresque symphonique. Epousant avec ferveur cette chorégraphie guerrière, il en mime de son estrade, tel un danseur survolté, les divers enchaînements. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, où bois et cuivres sont à la fête, y brille de mille feux.
C’est par le fameux Boléro du même Ravel que se termine cette célébration quasi orgiaque. Là encore, flûtes, clarinettes, bassons, harpe, hautbois d’amour, saxophones ténor et sopranino, trompettes, cors, trombones, célesta et cordes colorent magnifiquement, sur le rythme incessant de la caisse claire, cet immense crescendo mené avec une admirable autorité par Kazuki Yamada, jusqu’à l’explosion finale qui enfin, nous étourdira dans ce maelström sonore si captivant et si convaincant.
Jean-Félix Marquette
Ce concert de musique française multiplie les attraits: de part son programme à l’homogénéité et à l’interêt exemplaires et, aussi, de part son interprétation superlative.
Les fragments symphoniques tirés de l’opéra Claude de Thierry Escaich illustrent à merveille l’explosive et jaillissante inventivité de la musique de ce compositeur contemporain. Rythmes combinés, couleurs éclatantes, lyrisme vengeur se mèlent dans une jungle foisonnante dont Kazuki Yamada, à la tête d’un orchestre immense mais fervent, n’en est rien moins que le plus intrépide explorateur.
L’éblouissant Edgar Moreau survole le trés beau premier concerto pour violoncelle de Camille Saint-Saëns d’une grâce aérienne. Virtuose et accrocheur, il en dévoile tous les charmes, toute l’élégance, aidé en celà, par le soutien complice de ce chef enthousiasmant.
La suite n°2 du ballet Daphnis et Chloé de Maurice Ravel comporte trois tableaux: Lever du jour, Pantomime et Danse générale. Kazuki Yamada prend la juste mesure de ce chef d’œuvre et illumine littéralement de mille couleurs les épisodes contrastés de cette fresque symphonique. Epousant avec ferveur cette chorégraphie guerrière, il en mime de son estrade, tel un danseur survolté, les divers enchaînements. L’Orchestre National du Capitole de Toulouse, où bois et cuivres sont à la fête, y brille de mille feux.
C’est par le fameux Boléro du même Ravel que se termine cette célébration quasi orgiaque. Là encore, flûtes, clarinettes, bassons, harpe, hautbois d’amour, saxophones ténor et sopranino, trompettes, cors, trombones, célesta et cordes colorent magnifiquement, sur le rythme incessant de la caisse claire, cet immense crescendo mené avec une admirable autorité par Kazuki Yamada, jusqu’à l’explosion finale qui enfin, nous étourdira dans ce maelström sonore si captivant et si convaincant.
Jean-Félix Marquette
Publié le 11/11/2015 à 22:28, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.