Cintegabelle et Rochemontès
> Le 7 et le 8 novembre
Week-end festif
Martin Gester et Aline Zylberajch
Photos par M. Roubinet et JJ. Ader
Église de Cintegabelle, le 7 novembre; Orangerie de Rochemontès, le 8 novembre.
La venue de l’excellent et facétieux Martin Gester, accompagné d’Aline Zylberajch nous a donné la possibilité d’entendre deux concerts aussi séduisants que passionnants.
La première soirée à Cintagabelle était dédiée à La Messe de Nicolas de Grigny qu’admirait le grand J. S. Bach. Le magnifique orgue de 1742 joué par Martin Gester donne ici toute sa mesure dans ce sommet du style français. Martin Gester, très juste, nous livre une lecture d’une parfaite précision, sachant mettre en exergue la douleur de la passion, comme le faste du rite romain. Le Chœur grégorien de Dominique Rols lui donne la réplique, restituant ainsi une cérémonie du Siècle des Lumières. Les peintures de Despax, maître du baroque viennent sublimer l’ensemble: un beau moment consacré à l’art français à son apothéose!
Plus intimiste, le concert du lendemain associait nos deux virtuoses: Aline Zylberajch au clavecin et Martin Gester à l’orgue positif. Les duos se succèdent avec bonheur: magnifiques sonates de Scarlatti jouées en alternance au clavecin et à l’orgue, puissant Concerto de Telemann et pièces ciselées de Carl Philip Emmanuel Bach. C’est avec Mozart, en association avec Jean Chrétien Bach, que se terminait ce récital pour claviers, comme il était coutume de le dire en ces temps là.
Nos deux artistes nous ont donné à entendre des pièces d’une grande élégance qui furent aussi des découvertes, interprétées avec distinction et humour: un moment de bonheur!
Marc Laborde
La venue de l’excellent et facétieux Martin Gester, accompagné d’Aline Zylberajch nous a donné la possibilité d’entendre deux concerts aussi séduisants que passionnants.
La première soirée à Cintagabelle était dédiée à La Messe de Nicolas de Grigny qu’admirait le grand J. S. Bach. Le magnifique orgue de 1742 joué par Martin Gester donne ici toute sa mesure dans ce sommet du style français. Martin Gester, très juste, nous livre une lecture d’une parfaite précision, sachant mettre en exergue la douleur de la passion, comme le faste du rite romain. Le Chœur grégorien de Dominique Rols lui donne la réplique, restituant ainsi une cérémonie du Siècle des Lumières. Les peintures de Despax, maître du baroque viennent sublimer l’ensemble: un beau moment consacré à l’art français à son apothéose!
Plus intimiste, le concert du lendemain associait nos deux virtuoses: Aline Zylberajch au clavecin et Martin Gester à l’orgue positif. Les duos se succèdent avec bonheur: magnifiques sonates de Scarlatti jouées en alternance au clavecin et à l’orgue, puissant Concerto de Telemann et pièces ciselées de Carl Philip Emmanuel Bach. C’est avec Mozart, en association avec Jean Chrétien Bach, que se terminait ce récital pour claviers, comme il était coutume de le dire en ces temps là.
Nos deux artistes nous ont donné à entendre des pièces d’une grande élégance qui furent aussi des découvertes, interprétées avec distinction et humour: un moment de bonheur!
Marc Laborde
Publié le 12/11/2015 à 21:31, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.