Halle aux grains
> 20 octobre
Les jeunes de Caracas
Sinfonica Juvenil de Caracas
Photo par Nohely Oliveros Fundamusical
Issu du fameux Sistema vénézuélien, l’orchestre des jeunes de Caracas est une formation impressionnante tant par le nombre de ses musiciens que leur jeune âge et l’enthousiasme qu’ils véhiculent. Ils constituent une réjouissante illustration de la passion pour la musique classique encouragée dans les milieux défavorisés par le gouvernement vénézuélien.
Démarrant le programme par une œuvre de leur pays, le poème symphonique Margaritena de Carreno, Dietrich Paredes donne le ton. Le rythme est allègre pour une composition pleine d’inventivité que les jeunes interprètent avec un plaisir manifeste.
L’Oiseau de Feu est proposé dans une version dynamique, au tempo assez rapide. La musique en devient visuelle, donnant une sorte de description thématique qui fait appel à l’imagination de l’auditeur. Le public est absolument conquis par une sorte de dynamique enthousiasmante et joyeuse, qui va peut-être au-delà de ce que Stravinski avait imaginé. Mais pourquoi pas , puisque c’est magnifique, chatoyant et très vivant.
La deuxième partie du concert est consacrée à la troisième symphonie de Saint-Saëns, qui laisse une place importante à l’orgue et au piano. Créée d’abord à Londres, cette œuvre est un vaste poème symphonique, genre que le compositeur affectionnait, dans lequel tous les instruments sont valorisés, illustrant aussi bien le passage du tragique au rayonnant que la maîtrise des rythmes par le compositeur, qui dédie la symphonie à Franz Liszt qui l’a inspiré avec ses Variations sur l’Ave Maria d’Arcangelt. La direction de Paredes est précise et passionnée et il tire une pâte musicale somptueuse qui suscite une intense émotion chez un public conquis, applaudissant à tout rompre les musiciens.
Avec bonne humeur, l’orchestre offre deux bis interprétés avec humour et souplesse musicale et physique, en raison d’une gestuelle bien maîtrisée pleine de vivacité et drôlerie: Zequinha de Abreu, Tico-Tico no Fubá et Herrero/Armentero, Venezuela. Bref, un beau début de saison.
Danielle Anex-Cabanis
Démarrant le programme par une œuvre de leur pays, le poème symphonique Margaritena de Carreno, Dietrich Paredes donne le ton. Le rythme est allègre pour une composition pleine d’inventivité que les jeunes interprètent avec un plaisir manifeste.
L’Oiseau de Feu est proposé dans une version dynamique, au tempo assez rapide. La musique en devient visuelle, donnant une sorte de description thématique qui fait appel à l’imagination de l’auditeur. Le public est absolument conquis par une sorte de dynamique enthousiasmante et joyeuse, qui va peut-être au-delà de ce que Stravinski avait imaginé. Mais pourquoi pas , puisque c’est magnifique, chatoyant et très vivant.
La deuxième partie du concert est consacrée à la troisième symphonie de Saint-Saëns, qui laisse une place importante à l’orgue et au piano. Créée d’abord à Londres, cette œuvre est un vaste poème symphonique, genre que le compositeur affectionnait, dans lequel tous les instruments sont valorisés, illustrant aussi bien le passage du tragique au rayonnant que la maîtrise des rythmes par le compositeur, qui dédie la symphonie à Franz Liszt qui l’a inspiré avec ses Variations sur l’Ave Maria d’Arcangelt. La direction de Paredes est précise et passionnée et il tire une pâte musicale somptueuse qui suscite une intense émotion chez un public conquis, applaudissant à tout rompre les musiciens.
Avec bonne humeur, l’orchestre offre deux bis interprétés avec humour et souplesse musicale et physique, en raison d’une gestuelle bien maîtrisée pleine de vivacité et drôlerie: Zequinha de Abreu, Tico-Tico no Fubá et Herrero/Armentero, Venezuela. Bref, un beau début de saison.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 06/11/2015 à 22:43, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.