Basilique Saint-Sernin
> 18 octobre
La nuit de l’orgue : un évènement majeur !
Festival Toulouse les Orgues
Visuel par Plonk et Replonk
Le concert de clôture donné à Notre Dame de La Dalbade se proposait de nous faire entendre un concerto imaginaire de Brahms donné à huit mains, quatre au piano, quatre à l’orgue. L’idée peut paraître séduisante, cependant la sonorisation du piano déséquilibre les masses et l’orgue semble comme lointain! Performance musicale, concert anecdotique? Les sœurs Lafitte, Olivier Vernet et Cédric Meckler ont sans nul doute souffert de ce caractère disparate.
La nuit de l’orgue à la Basilique Saint-Sernin fut pour cette vingtième édition un moment majeur. Quatre jeunes talents nous invitent à découvrir des visions personnelles et très réussies. C’est la germanique Angela Metzger qui ouvre le bal avec une Canzona de Max Reger toute d’élégance comme les pièces de Bruce Mather, probablement entendues pour la première fois, très subtiles comme ces Textures. Le lyonnais Matthieu Jolivet nous offre une imposante Grande Pièce Symphonique de César Franck, le grand orgue de Saint-Sernin donne toute sa puissance: magnifique. Plus retenu, Guillaume Nussbaum se plonge dans les années trente, remarquable Intermezzo de Jehan Alain et poétique Méditation de Louis Vierne. C’est le coréen Joohno Park qui conclut cette belle nuit avec une fort belle fugue de Marcel Dupré et l’indicible Orphée de Liszt.
L’idée d’avoir retransmis le jeu de nos excellents instrumentistes sur grand écran donne chair et vie à leurs magistrales interprétations.
Soirée vraiment majeure!
Marc Laborde
La nuit de l’orgue à la Basilique Saint-Sernin fut pour cette vingtième édition un moment majeur. Quatre jeunes talents nous invitent à découvrir des visions personnelles et très réussies. C’est la germanique Angela Metzger qui ouvre le bal avec une Canzona de Max Reger toute d’élégance comme les pièces de Bruce Mather, probablement entendues pour la première fois, très subtiles comme ces Textures. Le lyonnais Matthieu Jolivet nous offre une imposante Grande Pièce Symphonique de César Franck, le grand orgue de Saint-Sernin donne toute sa puissance: magnifique. Plus retenu, Guillaume Nussbaum se plonge dans les années trente, remarquable Intermezzo de Jehan Alain et poétique Méditation de Louis Vierne. C’est le coréen Joohno Park qui conclut cette belle nuit avec une fort belle fugue de Marcel Dupré et l’indicible Orphée de Liszt.
L’idée d’avoir retransmis le jeu de nos excellents instrumentistes sur grand écran donne chair et vie à leurs magistrales interprétations.
Soirée vraiment majeure!
Marc Laborde
Publié le 22/10/2015 à 11:12, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.