Halle aux grains
> 5 juin
Raphaël Pichon
Ensemble Pygmalion
Photo par Francois Sechet
La “Grand-Messe en ut mineur” de Mozart (K. 427) et les motets de Franz Joseph et Michael Haydn; Ensemble Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon.
Complétée par les Motets des Haydn, la grand’messe en do de Mozart est un programme sublime à elle toute seule. La version qu’en propose Raphaël Pichon avec son ensemble Pygmalion est superbe: une direction très précise et passionnée fait ressortir toute la subtilité de la composition dans laquelle Mozart donne la mesure de sa piété bien réelle, dépourvue de fioritures et autres affèteries. Les motets s’insèrent très bien, malgré de légères ruptures de style. Les quatre solistes sont bons, avec une mention particulière pour la soprano Joelle Harvey; elle a une voix limpide, son «et incarnatus est» est sublime d’émotion, Krystian Adam, le ténor, est lui aussi excellent.
Le chœur de Pygmalion a une homogénéité remarquable: chaque voix est excellente et l’ensemble est dans la main de son chef avec une unité exceptionnelle. L’ensemble propose une version si convaincante qu’après la dernière note, quelques secondes s’écoulent avant que la salle ne se mette à applaudir longuement. Un vrai moment de grâce.
Danielle Anex-Cabanis
Complétée par les Motets des Haydn, la grand’messe en do de Mozart est un programme sublime à elle toute seule. La version qu’en propose Raphaël Pichon avec son ensemble Pygmalion est superbe: une direction très précise et passionnée fait ressortir toute la subtilité de la composition dans laquelle Mozart donne la mesure de sa piété bien réelle, dépourvue de fioritures et autres affèteries. Les motets s’insèrent très bien, malgré de légères ruptures de style. Les quatre solistes sont bons, avec une mention particulière pour la soprano Joelle Harvey; elle a une voix limpide, son «et incarnatus est» est sublime d’émotion, Krystian Adam, le ténor, est lui aussi excellent.
Le chœur de Pygmalion a une homogénéité remarquable: chaque voix est excellente et l’ensemble est dans la main de son chef avec une unité exceptionnelle. L’ensemble propose une version si convaincante qu’après la dernière note, quelques secondes s’écoulent avant que la salle ne se mette à applaudir longuement. Un vrai moment de grâce.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 21/06/2015 à 12:19, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.