Théâtre du Capitole
> 15 mai
Prokofiev festif !
Photos par Patrice Nin
La reprise des Fiançailles au couvent de Prokofiev, données dans cette version en 2011, est une vraie merveille, car ici le merveilleux côtoie l’humour comme dans les contes traditionnels russes. La nourrice prend parfois des allures de Baba Yaga.
La mise en scène de Martin Duncan est drôle, intelligente, efficace. Les changements à vue ne lassent jamais, tout ici est bien organisé tel un mouvement d’horlogerie suisse. Les costumes sont drôles, les corégraphies soignées, Malévich n’est pas loin.
La distribution est tout aussi homogène. Les deux vieux barbons sont irrésistibles. John Graham-Hall est un Jérôme qui occupe la scène avec une rare présence. Quant au Mendoza de Mikhail Kolelishvili, il est tout aussi incontournable. Voix parfaitement rompues à ce répertoire, ce duo domine la production. Les deux amoureux sont à l’aise dans leurs rôles: Garry Magee, Don Ferdinand et Daniil Skoda, Don Antonio. Le trio féminin est tout aussi convaincant. Anastasia Kalagina, Louise, et Anna Kiknadze, Clara, sont pétillantes. Elena Sommer, la nourrice, est d’un drôle sur le plan scénique et vocalement remarquable.
Chœurs toujours aussi précis, orchestre dynamique, Tugan Sokhiev maîtrise le propos sans conteste et illumine une partition du plus grand intérêt.
Un beau moment d’opéra!
Marc Laborde
La mise en scène de Martin Duncan est drôle, intelligente, efficace. Les changements à vue ne lassent jamais, tout ici est bien organisé tel un mouvement d’horlogerie suisse. Les costumes sont drôles, les corégraphies soignées, Malévich n’est pas loin.
La distribution est tout aussi homogène. Les deux vieux barbons sont irrésistibles. John Graham-Hall est un Jérôme qui occupe la scène avec une rare présence. Quant au Mendoza de Mikhail Kolelishvili, il est tout aussi incontournable. Voix parfaitement rompues à ce répertoire, ce duo domine la production. Les deux amoureux sont à l’aise dans leurs rôles: Garry Magee, Don Ferdinand et Daniil Skoda, Don Antonio. Le trio féminin est tout aussi convaincant. Anastasia Kalagina, Louise, et Anna Kiknadze, Clara, sont pétillantes. Elena Sommer, la nourrice, est d’un drôle sur le plan scénique et vocalement remarquable.
Chœurs toujours aussi précis, orchestre dynamique, Tugan Sokhiev maîtrise le propos sans conteste et illumine une partition du plus grand intérêt.
Un beau moment d’opéra!
Marc Laborde
Publié le 19/05/2015 à 14:26, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.