Halle aux grains
> 4 mai
Kremer, Trifonov et Dirvanauskaite
Grands interprètes
Photos DR et Dario Acosta
Gidon Kremer, violon
Daniil Trifonov, piano
Giedre Dirvanauskaite, violoncelle
Le tout jeune Daniil Trifonov ouvre le concert avec la charmante «Fantaisie pour piano solo, K. 397» de Mozart. C’est un pur bonheur: la musique ruisselle, étincelle, tout en subtilité et finesse. Ce jeune artiste est décidément prometteur. On se retrouve en pays de connaissances avec Gidon Kremer, plusieurs fois hôte des Grands interprètes. Il propose la «Sonate pour violon solo n°3, opus 126» de Weinberg. L’œuvre est difficile et c’est là tout le talent de Gidon Kremer d’accrocher littéralement les auditeurs à son archet. Des harmonies subtiles qui évoquent la musique juive traditionnelle d’Europe centrale et orientale que propose souvent à Toulouse l’Artichaut Orkestra. On entre peu à peu dans cette atmosphère et une émotion palpable saisit les auditeurs qui retrouvent ensuite les deux artistes dans la «Fantaisie en do majeur pour violon et piano, opus 159, D. 934» de Schubert. Chacun met au service de cette œuvre magnifique un jeu plein de feu et de sensibilité. Le compositeur était à la fois totalement original en même temps qu’il était imprégné par la musique de Haydn, Mozart et surtout Beethoven pour lequel il avait une admiration sans borne. Ces maîtres sont tous présents dans une harmonie que les deux musiciens restituent à merveille.
En seconde partie, Gidon Kremer et Daniil Trifonov sont rejoints par la jeune violoncelliste Giedre Dirvanauskaite et tous trois interprètent le «Trio Elégiaque n°2 op. 9 en ré mineur pour piano, violon et violoncelle» de Rachmaninoff dans une symbiose exceptionnelle. Chacun est au service de l’autre et avec un plaisir manifeste à jouer.
Longuement applaudis les trois musiciens donnent un bis et restent dans la même ligne avec le Trio Elégiaque n°1 du même Rachmaninoff, accueillis par des applaudissements nourris. Il y avait d’ailleurs quelque chose de touchant dans cette rencontre entre deux juniors promis à un grand avenir et le musicien consacré qu’est Gidon Kremer, cela ressemblait à un passage de témoin.
Danielle Anex-Cabanis
Daniil Trifonov, piano
Giedre Dirvanauskaite, violoncelle
Le tout jeune Daniil Trifonov ouvre le concert avec la charmante «Fantaisie pour piano solo, K. 397» de Mozart. C’est un pur bonheur: la musique ruisselle, étincelle, tout en subtilité et finesse. Ce jeune artiste est décidément prometteur. On se retrouve en pays de connaissances avec Gidon Kremer, plusieurs fois hôte des Grands interprètes. Il propose la «Sonate pour violon solo n°3, opus 126» de Weinberg. L’œuvre est difficile et c’est là tout le talent de Gidon Kremer d’accrocher littéralement les auditeurs à son archet. Des harmonies subtiles qui évoquent la musique juive traditionnelle d’Europe centrale et orientale que propose souvent à Toulouse l’Artichaut Orkestra. On entre peu à peu dans cette atmosphère et une émotion palpable saisit les auditeurs qui retrouvent ensuite les deux artistes dans la «Fantaisie en do majeur pour violon et piano, opus 159, D. 934» de Schubert. Chacun met au service de cette œuvre magnifique un jeu plein de feu et de sensibilité. Le compositeur était à la fois totalement original en même temps qu’il était imprégné par la musique de Haydn, Mozart et surtout Beethoven pour lequel il avait une admiration sans borne. Ces maîtres sont tous présents dans une harmonie que les deux musiciens restituent à merveille.
En seconde partie, Gidon Kremer et Daniil Trifonov sont rejoints par la jeune violoncelliste Giedre Dirvanauskaite et tous trois interprètent le «Trio Elégiaque n°2 op. 9 en ré mineur pour piano, violon et violoncelle» de Rachmaninoff dans une symbiose exceptionnelle. Chacun est au service de l’autre et avec un plaisir manifeste à jouer.
Longuement applaudis les trois musiciens donnent un bis et restent dans la même ligne avec le Trio Elégiaque n°1 du même Rachmaninoff, accueillis par des applaudissements nourris. Il y avait d’ailleurs quelque chose de touchant dans cette rencontre entre deux juniors promis à un grand avenir et le musicien consacré qu’est Gidon Kremer, cela ressemblait à un passage de témoin.
Danielle Anex-Cabanis
Publié le 19/05/2015 à 13:47, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.