Halle aux grains
> 30 avril
Ombres et images
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos Klaus Rudolph, Sussie Ahlburg
Frank Peter Zimmermann, violon
Juanjo Mena, direction
Frank Peter Zimmermann exprime toute la noirceur, tout le lugubre dépouillement, mais aussi toute la tragique profondeur du magnifique second concerto pour violon de Dimitri Chostakovitch. Déchirant le voile noir qui recouvre la partition, son jeu rayonnant, surtout dans les plaintives cadences qui la parsèment, incendie littéralement cette vision transcendante. Juanjo Mena assure une direction aussi incisive que transparante et obtient de son orchestre, en grande forme à l’image du cor solo, un soutien sans faille.
Ce grand violoniste, aprés un triomphe plus que mérité, s’échappe de la scène sur deux pages de Bach à l’ascétisme tranchant…
Sans brutalité, avec humour et virtuosité, Juanjo Mena, que l’on aime de plus en plus retrouver à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, s’empare de l’ouverture Ramuntcho de Gabriel Pierné d’aprés Pierre Loti et des Images de Claude Debussy pour sublimer les épanchements folkloriques et festifs de l’aimable pièce du premier et pour peindre de couleurs vives les visions picturales de second. «L’esprit français» de ces pages est ainsi magnifié grâce à une balance parfaite entre rythme et expression.
Jean-Félix Marquette
Juanjo Mena, direction
Frank Peter Zimmermann exprime toute la noirceur, tout le lugubre dépouillement, mais aussi toute la tragique profondeur du magnifique second concerto pour violon de Dimitri Chostakovitch. Déchirant le voile noir qui recouvre la partition, son jeu rayonnant, surtout dans les plaintives cadences qui la parsèment, incendie littéralement cette vision transcendante. Juanjo Mena assure une direction aussi incisive que transparante et obtient de son orchestre, en grande forme à l’image du cor solo, un soutien sans faille.
Ce grand violoniste, aprés un triomphe plus que mérité, s’échappe de la scène sur deux pages de Bach à l’ascétisme tranchant…
Sans brutalité, avec humour et virtuosité, Juanjo Mena, que l’on aime de plus en plus retrouver à la tête de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, s’empare de l’ouverture Ramuntcho de Gabriel Pierné d’aprés Pierre Loti et des Images de Claude Debussy pour sublimer les épanchements folkloriques et festifs de l’aimable pièce du premier et pour peindre de couleurs vives les visions picturales de second. «L’esprit français» de ces pages est ainsi magnifié grâce à une balance parfaite entre rythme et expression.
Jean-Félix Marquette
Publié le 08/05/2015 à 09:59, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.