Halle aux grains
> 18 avril
L’art de Sergueï Khatchatrian et les facéties de Petrouchka
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photo Marco Borggreve
Sergueï Khatchatrian, violon
Tugan Sokhiev, direction
À trente ans, Sergueï Khatchatrian est un violoniste reconnu qui enchante ses auditoires par la profondeur et l’éclat de son jeu.
Le concerto d’Aram Khatchatourian pour son instrument lui sied à merveille.
Inspiré et virtuose dans l’Allegro con fermezza, recueilli et lyrique dans l’Andante sostenuto puis enflammé et pertinent dans l’Allegro vivace final, il embrase la partition dans un feu d’artifices aussi coloré qu’incandescent.
L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son orchestre est plus qu’attentif, il manifeste le même enthousiasme, la même flamme pour transmettre le feu sacré de cette œuvre.
Aprés les acclamations de son public, ce grand virtuose revient sur la scène pour dédier au centenaire du génocide arménien un chant plaintif à la beauté profonde du compositeur et chantre arménien Komitas.
L’ouverture de Colas Breugnon de Dimitri Kabalevski et Petrouchka d’Igor Stravinski sont sous la baguette de Tugan Sokhiev des mécaniques de précision à l’âpreté ciselée et à l’imagination enflammée; ici dans son jardin, ce chef charismatique dresse du ballet de Stravinski un tableau quasi impressionniste à la puissance expressive inextinguible et de l’ouverture de Kabalevski une vision de fête champêtre à l’allégresse communicative. Le public ne peut être qu’aux anges.
Jean-Félix Marquette
Tugan Sokhiev, direction
À trente ans, Sergueï Khatchatrian est un violoniste reconnu qui enchante ses auditoires par la profondeur et l’éclat de son jeu.
Le concerto d’Aram Khatchatourian pour son instrument lui sied à merveille.
Inspiré et virtuose dans l’Allegro con fermezza, recueilli et lyrique dans l’Andante sostenuto puis enflammé et pertinent dans l’Allegro vivace final, il embrase la partition dans un feu d’artifices aussi coloré qu’incandescent.
L’accompagnement de Tugan Sokhiev et de son orchestre est plus qu’attentif, il manifeste le même enthousiasme, la même flamme pour transmettre le feu sacré de cette œuvre.
Aprés les acclamations de son public, ce grand virtuose revient sur la scène pour dédier au centenaire du génocide arménien un chant plaintif à la beauté profonde du compositeur et chantre arménien Komitas.
L’ouverture de Colas Breugnon de Dimitri Kabalevski et Petrouchka d’Igor Stravinski sont sous la baguette de Tugan Sokhiev des mécaniques de précision à l’âpreté ciselée et à l’imagination enflammée; ici dans son jardin, ce chef charismatique dresse du ballet de Stravinski un tableau quasi impressionniste à la puissance expressive inextinguible et de l’ouverture de Kabalevski une vision de fête champêtre à l’allégresse communicative. Le public ne peut être qu’aux anges.
Jean-Félix Marquette
Publié le 25/04/2015 à 17:58, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.