Halle aux grains
> 28 mars
Vagues déferlantes
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photos par Jesse Weiner et Marco Borggreve
Baiba Skride, violon
Joshua Weilerstein, direction
Baiba Skride expose dans le célébrissime concerto pour violon de Sibelius une sonorité veloutée et profonde (pas seulement due aux qualités de son Stradivarius) et affiche une technique de jeu parfaite pour créer un chant intense et émouvant qui semble littéralement planer au-dessus de l’accompagnement particulièrement coloré de Joshua Weilerstein et de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en grande forme.
Passion et émotion passent par son archet ainsi qu’une intensité dramatique bienvenue alors que la ligne mélodique reste pure. Une trés belle lecture!
Mais revenons à Joshua Weilerstein qui montre ici et dans les deux autres œuvres programmées ce soir: Three studies from Couperin de Thomas Adès et la troisième symphonie de Felix Mendelssohn, les qualités d’un grand chef.
Sa battue qui semble anticiper chaque mouvement de l’orchestre trace, d’une écriture limpide, le flot continu à l’expressivité quasi océanique et au dynamisme conquérant de l’Ecossaise de Mendelssohn et les doux assauts persifleurs et assassins de l’intelligent hommage de Thomas Adès au suave génie de François Couperin.
Décidément de beaux moments de musique!
Jean-Félix Marquette
Joshua Weilerstein, direction
Baiba Skride expose dans le célébrissime concerto pour violon de Sibelius une sonorité veloutée et profonde (pas seulement due aux qualités de son Stradivarius) et affiche une technique de jeu parfaite pour créer un chant intense et émouvant qui semble littéralement planer au-dessus de l’accompagnement particulièrement coloré de Joshua Weilerstein et de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en grande forme.
Passion et émotion passent par son archet ainsi qu’une intensité dramatique bienvenue alors que la ligne mélodique reste pure. Une trés belle lecture!
Mais revenons à Joshua Weilerstein qui montre ici et dans les deux autres œuvres programmées ce soir: Three studies from Couperin de Thomas Adès et la troisième symphonie de Felix Mendelssohn, les qualités d’un grand chef.
Sa battue qui semble anticiper chaque mouvement de l’orchestre trace, d’une écriture limpide, le flot continu à l’expressivité quasi océanique et au dynamisme conquérant de l’Ecossaise de Mendelssohn et les doux assauts persifleurs et assassins de l’intelligent hommage de Thomas Adès au suave génie de François Couperin.
Décidément de beaux moments de musique!
Jean-Félix Marquette
Publié le 28/03/2015 à 19:36, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.