Halle aux grains
> 18 juin
Standards Classiques & Variations Rococo
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Photo Patrice Nin
Tatjana Vassiljeva, violoncelle
Tugan Sokhiev, direction
Pour le dernier concert officiel de la saison, Tugan Sokhiev affiche les deux dernières symphonies de Joseph Haydn. La cent quatrième et dernière, baptisée Londres, acquiert, grâce à cette baguette ce soir aussi élégante qu’autoritaire et qui conserve tout le long une précision de trait inouïe, une puissance orchestrale impressionnante alliée à une verve joyeuse d’une rare finesse. Ici, l’élan vital qui s’en dégage emporte tout sur son passage.
Peut-être encore plus belle, la pénultième, baptisée Roulement de timbales, arbore une noblesse et une grandeur parfaitement révélées par l’orchestre en grande forme: de Jean-Loup Vergne aux timbales, toujours souverain, aux cors magnifiques, sans oublier le magnifique solo de violon de Laurent Pellerin, tous se plient avec ardeur à la direction de Tugan Sokhiev qui sait son Haydn sur la pointe de sa baguette et nous offre un beau moment de musique.
En guise d’interlude, entre ces deux symphonies altières, il choisit de nous donner les Variations sur un thème rococo de Piotr Tchaïkovski. Là, nous ne pouvons qu’admirer le grand talent de la violoncelliste Tatjana Vassiljeva qui tire de son Stradivarius des sons magniques pour animer avec un lyrisme éclatant et une virtuosité sublimée cette œuvre rien moins que charmante. L’accompagnement de Tugan Sokhiev est optimal et met particulièrement en valeur les déclamations de sa soliste, qui, plus tard, seule face au public, nous ravira avec deux extraits des suites de Bach.
Ce concert parachève ainsi avec éclat cette saison plutôt réussie.
Jean-Félix Marquette
Tugan Sokhiev, direction
Pour le dernier concert officiel de la saison, Tugan Sokhiev affiche les deux dernières symphonies de Joseph Haydn. La cent quatrième et dernière, baptisée Londres, acquiert, grâce à cette baguette ce soir aussi élégante qu’autoritaire et qui conserve tout le long une précision de trait inouïe, une puissance orchestrale impressionnante alliée à une verve joyeuse d’une rare finesse. Ici, l’élan vital qui s’en dégage emporte tout sur son passage.
Peut-être encore plus belle, la pénultième, baptisée Roulement de timbales, arbore une noblesse et une grandeur parfaitement révélées par l’orchestre en grande forme: de Jean-Loup Vergne aux timbales, toujours souverain, aux cors magnifiques, sans oublier le magnifique solo de violon de Laurent Pellerin, tous se plient avec ardeur à la direction de Tugan Sokhiev qui sait son Haydn sur la pointe de sa baguette et nous offre un beau moment de musique.
En guise d’interlude, entre ces deux symphonies altières, il choisit de nous donner les Variations sur un thème rococo de Piotr Tchaïkovski. Là, nous ne pouvons qu’admirer le grand talent de la violoncelliste Tatjana Vassiljeva qui tire de son Stradivarius des sons magniques pour animer avec un lyrisme éclatant et une virtuosité sublimée cette œuvre rien moins que charmante. L’accompagnement de Tugan Sokhiev est optimal et met particulièrement en valeur les déclamations de sa soliste, qui, plus tard, seule face au public, nous ravira avec deux extraits des suites de Bach.
Ce concert parachève ainsi avec éclat cette saison plutôt réussie.
Jean-Félix Marquette
Publié le 22/06/2011 à 10:01, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.