Théâtre du Capitole
> 26 décembre
Doña Francisquita
Photos Patrice Nin
La zarzuela, cet opéra comique à la mode hispanique, n’est que peu ou pas joué en France.
La reprise de Doña Fancisquita d’Amadeo Vives sept ans après sa création sur la même scène est une bonne chose même si l’œuvre ne comporte pas que des pages inoubliables. Mais le quintette de l’acte deux est bien écrit et le final ne manque pas d’intérêt.
Nous retrouvons avec envie la jolie mise en scène un tantinet classique d’Emilio Sagi, mais le propose s’y prête bien. Les décors sont chics et les costumes séduisants.
La distribution réunit des spécialistes du genre, Elisandra Melian et Clara Mouriz campent les deux héroïnes avec charme et la Beltrana ne manque pas de chien! Joel Prieto et Jesus Alvarez incarnent les deux compères jeunes premiers avec séduction, le premier réussissant à vraiment passer pour l’amoureux ingénu et jouet de ces dames. Le don Matias de Leonardo Estevez a parfois des allures de Germont! Il sait aussi tirer les ficelles du jeu comme être le barbon ridicule, la voix est chaude, bien timbrée.
Les chœurs semblent prendre un réel plaisir et l’orchestre dirigé avec passion par Josep Caballé Domenech illumine cette musique de festive.
Marc Laborde
La reprise de Doña Fancisquita d’Amadeo Vives sept ans après sa création sur la même scène est une bonne chose même si l’œuvre ne comporte pas que des pages inoubliables. Mais le quintette de l’acte deux est bien écrit et le final ne manque pas d’intérêt.
Nous retrouvons avec envie la jolie mise en scène un tantinet classique d’Emilio Sagi, mais le propose s’y prête bien. Les décors sont chics et les costumes séduisants.
La distribution réunit des spécialistes du genre, Elisandra Melian et Clara Mouriz campent les deux héroïnes avec charme et la Beltrana ne manque pas de chien! Joel Prieto et Jesus Alvarez incarnent les deux compères jeunes premiers avec séduction, le premier réussissant à vraiment passer pour l’amoureux ingénu et jouet de ces dames. Le don Matias de Leonardo Estevez a parfois des allures de Germont! Il sait aussi tirer les ficelles du jeu comme être le barbon ridicule, la voix est chaude, bien timbrée.
Les chœurs semblent prendre un réel plaisir et l’orchestre dirigé avec passion par Josep Caballé Domenech illumine cette musique de festive.
Marc Laborde
Publié le 30/12/2014 à 16:07, mis à jour le 26/01/2019 à 19:35.